Le gouvernement organise une campagne d’orientation pour les bacheliers
Des milliers de nouveaux bacheliers ont suivi du 11 au 13 septembre à Brazzaville un atelier d’orientation des élèves pour les études supérieures. Cette campagne a eu pour objectif d’aider les bacheliers à s’orienter en conséquence vers les filières de leur rêve à l’université Marien Ngouabi, et en fonction de leurs capacités intellectuelles dans d’autres écoles étrangères.
La campagne s’est déroulée à l’amphi 1.600 de l’université Marien Ngouabi où des milliers de nouveaux bacheliers ont été en contact avec des conseillers sur l’avenir de leurs études. Venus de tous les départements du Congo, ces bacheliers ont été édifiés sur la décision à prendre lors de la prochaine inscription universitaire. « Cela a été une très bonne expérience. Nous avons pu échanger avec les agents du ministère qui nous aident à nous orienter vers des filières intéressantes », a témoigné Gildas Loundou, bachelier du lycée Paka de Pointe-Noire.
Des diplomates et conseillers d’ambassade ainsi que les responsables d’instituts étrangers ont pris part à cette campagne. Ils sont venus expliquer aux bacheliers les conditions d’accès aux bourses étrangères. Les bourses chinoises, turques, françaises, cubaines, algériennes, russes ou marocaines ont été exposées à cette occasion. « Les conditions sont certes coriaces, notamment concernant la moyenne d’accès qui doit être de 14 sur 20 pour la Turquie, mais il valait la peine de savoir comment aller étudier à l’étranger », a indiqué Nulvine Lipouati, bachelier de Nganga Edouard à Brazzaville.
Plusieurs établissements privés d’enseignement supérieur ont pris des stands d’exposition à cette campagne d’orientation. Ils ont exposé aux bacheliers les supports résumant les conditions d’accès à leur cursus. Ces écoles proposent en effet plusieurs formations permettant aux étudiants de sortir avec un métier à la fin de formation. La campagne d’orientation a donc été une opportunité pour ces universités privées.
Pour le ministre de l’Enseignement Bruno Jean Richard Itoua, les bacheliers disposent aujourd’hui de suffisamment d’informations pour s’orienter vers les filières de leur choix. Cela garantit la responsabilité dans ce qu’ils entreprendront, a déclaré le ministre, concluant que les élèves avaient désormais « assez de lumière pour leur orientation ».