Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a relevé le 12 septembre à Brazzaville la nécessité de repenser le mode d’évaluation des enseignants et des élèves par la revisitation des programmes et une rigoureuse sélection.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a épinglé, à cette occasion, les facteurs qui concourent à l’évaluation du système éducatif. Parmi lesquels, il a cité les aspects liés au financement de l’école, à la qualité des équipements, à l’expérience de base et la formation continue des enseignants.
Entre autres éléments qui contribuent à l’évaluation du système éducatif, Anatole Collinet Makosso a mentionné l’accès aux structures scolaires de qualité, l’accès aux manuels, aux équipements sportifs, aux bibliothèques et aux médiathèques, les pratiques pédagogiques, la lutte contre l’illettrisme et l’analphabétisme.
De son côté, l’inspecteur général de l’enseignement, David Boké a notifié qu’avec les réformes de l’éducation, le chef d’établissement scolaire est au cœur de l’action d’éducation et son principal objectif est la réussite des élèves.
David Boké a fait savoir que le rôle de l’enseignant ne se confine pas à un aspect administratif. Il doit être le moteur du progrès du système éducatif, tirer profit de la créativité des équipes pédagogiques pour mettre en œuvre des projets innovants au service de la réussite scolaire.