Le groupe interministériel AGOA a fait la restitution de sa mission aux USA
Le chargé d’Affaires à l’ambassade des Etats Unis d’Amérique au Congo, Mathieu Cassetta a indiqué le 7 décembre à Brazzaville que la loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA) représentait une opportunité majeure pour faire avancer la coopération commerciale avec le Congo.
« Au Congo, l’AGOA est quasiment à ses débuts. Aujourd’hui le pont commercial entre les USA et le Congo se met en place. Un expert commercial de l’USAID a fourni des informations pour que les producteurs congolais s’engagent activement dans l’exportation des sous l’AGOA. Le groupe interministériel mis sur pied après le départ de cet expert fera la restitution de ce qu’il est allé voir se faire aux USA du 5 au 13 novembre 2018 », a souligné Mathieu Cassetta lors de la cérémonie de restitution.
Jacqueline Claire Nzalankazi, cheffe de la mission et point focal AGOA Congo a indiqué qu’aux USA ils sont allés examiner les principes clés de l’AGOA, en mettant l’accent sur les composantes de l’accès aux marchés ; examiner les facteurs économiques, politiques et sociaux qui influencent et encouragent le développement des petites et moyennes entreprises. « Nous sommes allés aussi explorer le rôle des petites et moyennes entreprises en tant que moteur de la diversification et du développement économique local, explorer le potentiel d’exportation de produits agricoles et d’artisanat congolais vers les USA et évaluer les meilleures pratiques en matière d’infrastructure et procédures d’exportation, ainsi que le cadre réglementaire nécessaire pour garantir la conformité des produits aux normes d’importation américaine », a-t-elle fait savoir.
Après avoir vu ce qui se passe aux USA, les membres de la mission ont conclu que les produits exportés vers les USA doivent être de meilleure qualité car seuls les meilleurs produits peuvent progresser dans le marché américain. « Il faut donc qu’il y ait la mise en place d’une stratégie nationale sur l’AGOA avec l’aide de l’Etat. L’état devrait promouvoir le secteur privé, mettre en place un dialogue public-privé, assainir le climat des affaires et diversifier les mécanismes de financement du secteur privé », a notifié Jacqueline Claire Nzalankazi.
Tous les membres du groupe ont reconnu que les USA étaient une opportunité pour les producteurs congolais d’y placer leurs produits, mais une meilleure organisation s’imposait pour cela. Car le marché américain est très exigent et compétitif.
Le Congo a été admis à l’AGOA depuis 2000.