Le groupe sénégalais SEDIMA spécialisé dans l’aviculture va s’installer au Congo

Le groupe sénégalais SEDIMA, spécialisé dans l’aviculture et l’agrobusiness a manifesté, le 30 juin  dernier à Brazzaville, son intention de s’implanter dans le pays.

Ce groupe  a manifesté l’intention  de s’implanter au Congo lors de l’audience que le ministre des affaires foncières et du domaine public, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou  a accordée à une délégation de ce groupe, conduite par l’ambassadeur du Congo au Sénégal, Pierre Michèl Nguimbi et accompagné de l’ambassadeur du Sénégal au Congo, Mme Kane Batoura Niang.

A cette occasion, le fondateur du groupe SEDIMA, Babacar Ngom, s’est dit, engagé dans un investissement  au Congo.

Créé depuis 1976, SEDIMA groupe se déploie dans l’aviculture, l’agrobusiness et l’immobilier. L’agriculture demeure toutefois le cœur du métier.

Cette société est spécialisé dans la production et la commercialisation d’aliment de volaille et de bétail, de poussins d’un jour, de poulettes prêtes à pondre d’œufs de consommation, d’œufs à couver, la distribution de matériels et équipement avicoles et la réalisation de produit avicoles clé en main.

Babacar Ngom a indiqué que  le groupe SEDIMA est leader  en Afrique de l’Ouest. Il intervient dans le domaine agro-industriel notamment dans la minoterie avec des projets aussi dans la fabrication des pattes alimentaire et des biscuiteries.

SEDIMA exporte  des poussins de ponte et des poussins de chaires vers les pays comme la Gambie, le Mali, la Guinée.

Cette société a également l’activité nutrition animal. Il a une usine de 100 mille tonnes d’aliments par année avec une nouvelle qui est en train d’être testé, qui va faire 300 mille tonnes de volailles et d’aliment  de bétails.

Depuis 2005, a-t-il affirmé, il n’y a plus d’importation de ces aliments au Sénégal, toute la production est assurée par l’ensemble des acteurs de la filière au Sénégal.

C’est au vu de cette expérience, de ce savoir-faire  que SEDIMA partage son expérience avec d’autres pays, parce que, a-t-il pensé, la vocation est africaine.

Le fondateur de SEDIMA a mentionné que le  choix du Congo est  assez avancé pour pouvoir dérouler ce projet dans les meilleures conditions et arriver à  des produits agricoles de qualité et à des niveaux de compétitivités qui pourraient plaire aux populations.

Au Congo, le groupe SEDIMA, dans un premier temps, pense travailler dans la production céréalière importée mais il envisage, dans un second temps, de  faire des productions sur place parce que le groupe saura maitriser la production céréalière..

Pour sa part, le ministre des affaires foncières et du domaine public a, à cette même occasion rassuré, qu’en ce qui concerne les terres qui ont fait l’objet d’une concertation avec le ministre d’Etat en  charge de l’agriculture et de l’élevage, que tout sera mis en œuvre pour que les terres soient disponibles. Le principe est déjà établie que les terres arables sont mises à disposition, quelques soit la qualité ou l’aspect juridique que les deux parties donneront à cette occupation.