Le HCR édifie les parlementaires sur l’apatridie
Le représentant du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé a indiqué le 28 juin à Brazzaville que l’atelier de renforcement des capacités des parlementaires sur l’apatridie allait leur permettre de mieux informer leurs mandants sur cette question.
« La lutte contre l’apatridie, n’est pas une exclusivité du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés. C’est un chantier qui requiert l’adhésion de tous à travers les actions concrètes allant dans le sens de l’harmonisation du cadre légal, la ratification des convention, l’enregistrement systématique des naissances, la protection des apatrides », a souligné Cyr Modeste Kouané lors de de sensibilisation des parlementaires.
« Nous appelons les parlementaires à agir maintenant en contribuant significativement à la réforme législative afin de prévenir l’émergence des nouveaux cas, identifier pour mieux protéger les populations apatrides ou à risque d’apatridie se trouvant au Congo », a -t-il ajouté.
Le premier secrétaire du bureau du Sénat, Julien Epola a exhorté les sénateurs et les députés à participer aux efforts d’adhésion et de prévention sur l’apatridie.
Les parlementaires ont pris l’engagement de ratifier les conventions sur la lutte contre l’apatridie.
L’apatridie est considérée comme la situation d’une personne sans pièces d’identité, qui n’a plus la possibilité d’appartenir à une nation. Selon les études menées par la HCR, plus de 10 millions de personnes dans le monde vivent sans identité et sans nationalité.