Le Japon conforte la formation des étudiants en foresterie
Le représentant de l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA), Shibata Kazunao a affirmé le 4 mars à Brazzaville que son agence mettrait son expérience à la disposition des populations des pays du bassin du Congo pour préserver son massif forestier.
« La session de formation qui concerne douze enseignants de l’Ecole normale supérieur d’agronomie et de foresterie (ENSAF) sera articulée sur la rédaction d’un rapport contenant des résultats qualifiables sur le secteur forestier et des rapports biennaux de transparence. Il s’agit d’enseigner la rédaction des rapports qui intègrent les techniques dispensées à la formation sur l’utilisation de la technique et la télédétection en 2017 au Cameroun et de 2018 au Gabon », a révélé Shibata Kazunao, à l’ouverture de l’atelier en rapportage dans le cadre de la surveillance des forêts.
« La JICA et l’organe intergouvernemental de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) ont mis conjointement en place un projet de promotion de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité et des mesures contre le changement climatique dans les pays membres », a-t-il expliqué.
Le directeur général de la COMIFAC, Joseph Moumbouilou a fait savoir que les séminaristes devraient capitaliser les enseignements et les divulguer, à leur tour, aux apprenants pour en faire des experts capables de préserver la forêt, cet héritage naturel commun.
Cet atelier de formation des formateurs regroupe 10 pays membres de la COMIFAC. Il s’agit du Cameroun, du Burundi, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République centrafricaine, du Rwanda, du Tchad, du Sao Tomé-et-principe, du Tchad, de la République démocratique du Congo.
Le Japon avec ses 66 % de couverture forestière possède un large éventail d’expérience et de connaissance en matière de foresterie utile pour la conservation des vastes forêts dans le Bassin du Congo qui servent de poumon à la planète.
Depuis sa création, la JICA donne trois types de formation. Une formation sur l’utilisation de la technique de la télédétection, en 2017 ; celle axée sur l’inventaire forestier, en 2018, puis celle du Congo.