Le Mouvement des enseignants communautaire du Congo (MECC) a, au cours d’une assemblée générale élective, tenue le 8 avril à Brazzaville, sollicité le recrutement de 10.000 enseignants au titre du recrutement 2023, afin de faire face au déficit en personnel enseignant dans le pays.
« Nous enseignants communautaires et bénévoles du Congo, sollicitons un quota de recrutement d’au moins 10.000 places pour l’année 2023, la diligence dans la publication des textes d’intégration pour le quota 2022 encore dans les circuit d’approbation, des solutions idoines aux enseignants ayant dépassé 45 ans », indiqué Bath Gerlove Mene Mouyana, porte-parole du MECC.
Pour le coordonnateur national de la Plateforme des enseignants communautaires du Congo (PLAFENCO), Aristide Makoumbou Kelanou, le nouveau bureau du MECC a la mission de mutualiser ses efforts afin d’aboutir aux objectifs qui leur ont été assignés, à savoir le recrutement des membres de ce mouvement : « Nous avons à travers nos canons d’information appris que les textes d’intégration seront publiés d’ici là. Concernant 2023, nous demandons aux collègues du MECC de travailler en synergie afin d’obtenir un quota raisonnable qui certes ne règlera pas définitivement le déficit en personnel enseignants mais soulagera tant soit peu le secteur de l’enseignement », a-t-il précisé.
Les membres du MECC ont enfin revendiqué la poursuite du recensement biométrique dans tous les départements du pays ; l’application et le respect de la note n°656/MEPPSA-CAB portant apport additionnel des parents d’élèves afin de soutenir les enseignants communautaires, prestataires et bénévoles, etc.