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Le Média en ligne Tsiéléka reçoit un blâme du Conseil supérieur de la liberté de communication

Le Média en ligne Tsiéléka reçoit un blâme du Conseil supérieur de la liberté de communication

La secrétaire-Comptable du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Agnès Isabelle Nioko, a révélé le 16 juillet, que la plénière du collège des membres de cette institution avait infligé un blâme à la chaîne Tsiéléka Média en ligne, assorti des excuses dans son prochain éditorial pour les fautes professionnelles commises concernant sa prise de position à l’encontre du président du Sénat.

« En date du samedi 22 juin 2024, Tsiéléka Média a mis en ligne, un éditorial exprimant sa prise de position sur la séance de questions orales au gouvernement avec débat, qui avait eu lieu vendredi 21 juin. Après analyse du document en cause et audition  des responsables de Tsiéléka média, la commission a relevé qu’il y a eu dans cette production, manipulation de l’opinion publique par confusion  des genres journalistiques entre le reportage, l’éditorial diffamatoire par l’emploi de termes de mépris  comme  »populisme dangereux ‘’ ; volonté  de mettre les peaux de banane sur le premier ministre, un scénario destructeur au  détriment de la stabilité politique», a fait savoir Agnès Isabelle Nioko, lors de la plénière du collège des membres du CSLC.

La diffusion de cet éditorial a retenu l’attention du conseil supérieur de la liberté de communication qui a procédé par auto-saisine de la commission administrative et juridique chargée de la déontologie et de l’éthique, conformément à l’article 6 du manuel de procédure, a-t-il précisé.

La responsabilité de Tsiéléka Média d’avoir enfreint aux normes et règles  du métier de journaliste, par la diffusion d’un éditorial sous la forme d’un reportage, créant ainsi une confusion de genres journalistiques visant la manipulation de l’opinion publique et comportant des accusations infondées, constitutives de diffamation suivant les articles 195 et 197 de la loi n°8  du 12 novembre 2001 sur la liberté de l’information et de la communication, a-t-elle renchéri.

Le Conseil supérieur de la liberté de communication a entre autres missions de veiller au bon exercice de la liberté  de l’information, de communication, de promouvoir auprès des médias, des professionnels  de l’information, de communication, l’application, le respect des normes professionnelles, éthiques, déontologiques contenus dans le code éthique et déontologie du 28 octobre 2018 afin d’assurer l’exercice d’une information objectif et d’une presse responsable et Républicain.