Le MEEC plaide pour la finalisation de l’amphi Taty Loutard
Le Mouvement des élèves et étudiants du Congo (MEEC) plaide pour l’amélioration des conditions d’études dans les établissements de l’université Marien Ngouabi, et la finalisation de l’amphi Taty Loutard en vue de permettre aux étudiants et nouveaux bacheliers d’étudier dans les conditions requises.
L’amphi Taty Loutard construite en faveur de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) dans le but de résorber l’épineuse question d’insuffisance des classes d’apprentissage des étudiants, en vue d’une formation de qualité des futurs cadres, tarde à être finalisé. Pourtant construit depuis plusieurs années à l’image des amphis Antoine Ndinga Oba et André Bouya déjà opérationnels et respectivement attribués à la Faculté de Droit et à la Faculté des Sciences économiques.
Le Secrétaire général national du MEEC Fabrice Mbemba déplore la léthargie de l’opérationnalisation de cet ouvrage qui permettra de réduire les effectifs pléthores d’étudiants dans les salles de classe. « Cela fait près de 5 ans que nous attendons l’opérationnalisation de cet amphi. Nous demandons au gouvernement de finaliser l’amphi Taty Loutard, afin que les étudiants et les nouveaux bacheliers de faire cours dans les conditions optimales au titre de l’année académique 2022 2023».
Outre cette revendication, Fabrice Mbemba peint les mauvaises conditions d’études dans les différents établissements de l’UMNG, entre autres le manque de sonorisation et d’éclairages dans les amphis, la vétusté des bâtiments, le manque des laboratoires, d’internet et de table blanc.
De son côté le porte-parole du Syndicat des enseignants supérieurs (SYNSUP) Niama Celestin fait savoir que les autorités compétentes devraient améliorer les différents maux qui minent cette université publique. Car le mauvais cadre d’étude influe sur la formation des étudiants.