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Le mouvement ras-le bol exige la libération de ses membres

Le coordonnateur adjoint du mouvement citoyen ras-le bol, Charlin Kinouani a demandé, le 12 mai à Brazzaville,  la libération de 23 militants de leur mouvement arrêtés à Pointe-Noire et à Brazzaville.

Charlin Kinouani a indiqué qu’au Congo, il y a des gens qui ont tué, d’autres détourné des fonds publics mais qui circulent librement dans le pays. « Pourquoi nos militants qui se sont mis à exécuter la disposition constitutionnelle qui leur donne le droit de s’exprimer sont arrêtés à Pointe-Noire et à Brazzaville ? », a-t-il dit.

Pour cet activiste des droits de l’homme, l’arrestation de 20 membres de leur mouvement à Pointe-Noire et 3 à Brazzaville, rend anticonstitutionnelle et contraire toutes les lois sur la liberté d’expression. « Nous rappelons que conformément aux articles 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et 25 de la constitution du 25 octobre 2015, nous n’avons fait que répandre notre opinion sur les mascarades des procès députés depuis le mois de mai par la cour d’appel », a-t-il précisé.

Charlin Kinouani a notifié que les infractions de participation à une manifestation non déclarée sur la voie publique, association de malfaiteurs et incitation à la révolte populaire, ne tiennent pas. « Nos militants n’ont jamais participé à une manifestation. Nous ne sommes pas des « bébés noirs » qui se promènent avec des armes et notre campagne n’est pas violente, elle consiste à donner uniquement l’information », a-t-il conclu.

Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, Trésor Nzila Kendet, a affirmé que son organisation met tout en œuvre pour apporter l’appui nécessaire aux activistes arrêtés. « Je suis préoccupé de cette situation. Ces activistes ont été arrêtés à cause de la campagne « on ne vous oubliera pas » lancée par l’OCDH. Nous sommes en train de tout faire pour que cette situation soue rapidement dénouée », a-t-il fait savoir.

Les 20 activistes de ras-le-bol à Pointe-Noire ont été arrêtés le 7 mai après avoir déposé un plaidoyer à la cour d’appel. Les 3 de Brazzaville, l’ont été le 9 mai pendant qu’il placardaient des affiches à Poto-Poto.