Le parlement est satisfait de la moisson de sa 5ème session administrative
Le président du Sénat, Pierre Ngolo a indiqué le 10 avril que la 5ème session parlementaire administrative aura doté le Congo d’un arsenal législatif contribuant vraisemblablement à apporter plus de vigueur, de rationalité au fonctionnement de l’Etat.
« La 5ème session se situe bien dans le prolongement de la dynamique imprimée dès l’entame de notre mandat. Il nous faut travailler à entretenir et à consolider l’esprit qui a pris corps au sein de l’institution, esprit qui donne la priorité au travail, au service du peuple, à la promotion de la justice, de la démocratie et à la préservation de la paix, condition sans laquelle ce ne serait qu’un leurre d’envisager le développement du pays », a dit Pierre Ngolo à la clôture de la 5ème session parlementaire.
Le président du Sénat a pour la circonstance mentionné quelques projets qui ont été adoptés au cours de leurs travaux. Il s’agit des lois portant d’une part création du fonds d’impulsion, de garantie d’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises et de l’artisanat et d’autre part l’autorisation de la ratification de l’accord de financement au projet d’appui au développement des entreprises et la compétitivité entre le Congo et la banque internationale pour la reconstruction et le développement. Ces textes législatifs sont d’un apport indéniable à la dynamisation de l’économie congolaise, selon Pierre Ngolo.
Pierre Ngolo a aussi évoqué la loi portant création, attribution composition et fonctionnement de la commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, qui constitue un dispositif nécessaire au raffermissement dans la lutte contre les anti valeurs et doit être considérée par tous comme un front de dépassement des clivages pour une mobilisation générale contre la gangrène.
« Les affaires examinées au cours de cette session sont une réponse adaptée aux attentes proportionnées du peuple et aux exigences d’un développement que l’on souhaite inclusif et résiliant », a-t-il signifié de son côté le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.
Isidore Mvouba n’a pas manqué d’évoquer entre autres les points saillants examinés comme l’approvisionnement régulier des hôpitaux en poche de sang, un problème sanitaire de premier plan qui n’a pas échappé à la sensibilité de la représentation nationale ; les questions des retraites ; des érosions ; les problèmes d’insalubrité et d’insécurité grandissant dans les villes ; la problématique de la dégradation des infrastructures routières et des voiries urbaines. Toutes ces préoccupations ont fait l’objet d’âpres débats dans ce cénacle en interpellant l’exécutif à y apporter des réponses idoines.
Le président de l’Assemblée nationale a en outre apprécié les lois qui ont été votées au cours de cette session. Ces lois sont d’un apport crucial à la révolution des pratiques, des mentalités, la bonne gouvernance, l’amélioration des conditions de vie, à condition qu’elles fassent l’objet des textes d’application.
Au cours de cette session qui a débuté le 1er février, le Sénat s’est penché sur 18 affaires dont 11 ont été adoptées. Par contre 34 affaires étaient inscrites à l’ordre du jour de la session à l’Assemblée nationale, 21 ont été adoptées et 13 reportées ultérieurement.