Le parti de Limbongo Ngoka va en congrès extraordinaire

L’initiateur du Mouvement fédéraliste d’Afrique centrale (MFAC), Anatole Limbongo Ngoka a indiqué le 22 février à Brazzaville que le congrès extraordinaire de son parti était une occasion pour ses délégués de revisiter le mouvement à l’orée des nouvelles dispositions législatives sur les partis politiques au Congo. 

«Notre formation politique qui a participé activement à l’avènement de la démocratie pluraliste au Congo-Brazzaville, ne s’est pas mise en accord avec la nouvelle réglementation administrative pour des raisons exogènes à son fonctionnement. Ce congrès extraordinaire est organisée pour se mettre en conformité avec les dispositions de la loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques. Le moment est donc arrivé, pour continuer le combat commencé par Jean Marie Michel Mokoko, de se mettre au pas, comme le veut la loi pour relancer ce mouvement», a indiqué Anatole Limbongo Ngoka lors des travaux du congrès extraordinaire de son mouvement.

Les travaux du Mouvement fédéraliste d’Afrique centrale (MFAC) réuni plus de 120 délégués venus des 12 départements du Congo. Ils examineront les documents fondamentaux et rédigeront le projet de société qu’ils adopteront par la suite. « La provenance des délégués confirme déjà le caractère national du MFAC », a poursuivi Anatole Limbongo Ngoka.

Promulguée en mai 2017, la nouvelle loi sur les partis politique indique, dans ses dispositions diverses, que les associations à caractère politique créées sous le régime de la loi du 1er juillet 1901 cessaient toutes activité politique. Cette loi exige des partis politiques d’avoir des sièges dans tous les départements, avoir un bureau de 7 membres qui ne proviennent pas tous d’un même département.

Dès sa conception, le Mouvement fédéral d’Afrique centrale, qui adhère à la pensée progressiste et unioniste de Barthélemy Boganda, œuvre pour une meilleure intégration régionale pour un développement harmonieux de la sous-région, pour un changement qualitatif de la gouvernance au Congo-Brazzaville et pour une alternance démocratique.

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