Le PND cible le système éducatif et la diversification économique

La ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a déclaré le 19 juin à Brazzaville, que le système éducatif et la diversification de l’économie étaient les deux axes prioritaires à la réalisation du cadre programmatique du développement pour les cinq prochaines années. 

Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas  a indiqué à l’ouverture de l’atelier de validation des outils de programme national du développement (PND) 2018-2022, que le gouvernement a mis en place un cadre institutionnel inclusif  participatif et délibératif constitué de trois instruments et placé sous l’autorité du premier ministre, Clément Mouamba.

Selon la ministre du Plan, l’objectif de cet atelier est de permettre une réelle appropriation nationale de ces deux axes.  Pour ce faire, elle a proposé que le système éducatif adapte sa formation dite qualifiante en fonction de la réalité des marchés. « Il ne faudrait donc pas former pour former. Cette façon de faire valorisera ainsi le capital humain pour compenser la faible qualification de la population congolaise », a fait savoir Ingrid Ebouka-Babackas.

Parmi les secteurs visés comme outils pour mettre en action ce plan figurent les secteurs de l’agriculture et de l’agroforesterie. Le gouvernement voudrait ainsi parvenir à renforcer la sécurité alimentaire et l’inclusion des femmes en zones rurales. « Le tourisme et de l’industrie seront également pris en compte », a précisé la ministre du Plan.

Durant sept jours, les participants à cet atelier vont plancher sur les différents choix stratégiques à opérer dans le cadre de la mise en œuvre du PND et des implications souhaitées. Leurs avis et recommandations seront recueillis pour la finalisation des documents avant de procéder à la validation du cadre stratégique du développement du PND et ses annexes.

Le processus d’élaboration du plan national de développement a été lancé depuis le 31 juillet 2017.