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Le port autonome de Brazzaville tourne au ralenti

Le port autonome de Brazzaville, qui connaissait l’affluence de plusieurs personnes qui y allaient pour exercer des activités multiples, est actuellement l’ombre de lui-même. Avec la baisse des activités économiques due à la crise, il fonctionne presque au ralenti.

Un climat délétère règne au sein du port autonome de Brazzaville. Sans les restaurants de fortune à hygiène médiocre, communément appelés « Maléwa », qui contribuent tant soi peu à l’ambiance au sein de ce rade, l’image serait désertique. Seuls quelques dockers s’attellent, sans répit, dans le chargement d’une barge, avec d’importantes quantités de sacs remplis de couches à jeter, des bassins, des sceaux en plastiques.

Depuis quelques années, le débarcadère de la ville capitale du Congo se trouve dans un état comateux, car plus d’un bateau qui faisait le transport des passagers tout au long du littoral  du fleuve Congo jusqu’ au district de Bétou, relevant du département de la Likouala et frontalier à la République centrafricaine, ne fonctionnement plus.

Ce qui est frappant est que ces bateaux sont carrément accrochés au bord du fleuve et se frottent les uns contre les autres, bercés par l’eau douce du majestueux fleuve Congo à l’instar de certains bateaux qui ont fait la fierté de la Société de transport du Congo (ATC) notamment Ville de Brazzaville, Impfondo, Marie Massamba-Débat, Fleuve Congo et Sounda. A ce lot s’ajoutent aussi les barges qui sont envahies de rouilles.

Ce port est réputé comme le lieu d’approvisionnement des commerçants en produits agricoles et de pisciculture tels que la banane plantain, la banane douce, les poissons fumés et d’eau douce  y compris les cossettes de manioc, connues sous l’appellation de « foufou », dont quelques sacs seulement  reste étalés sur le béton armé de ce port.

La modernisation des infrastructures portuaires et des bateaux s’avère nécessaire en vue de permettre au pays de jouer son rôle de pays de transit.