Le préfet de Brazzaville lance la distribution des moustiquaires imprégnées
Le préfet de Brazzaville Pierre Cébert Iboko-Onanga, a indiqué le 25 septembre à Brazzaville que les agents qui allaient distribuer les moustiquaires imprégnées gratuites dans les ménages de la capitale devaient faire montre de persuasion et de pédagogie, suite à l’intoxication qui court les réseaux sociaux, dénonçant des moustiquaires empoisonnées.
« Cet atelier vise à échanger avec les responsables des arrondissements, des quartiers, des zones et des blocs sur l’opportunité de cette opération, son rôle et pour lutter contre les fausses informations. Cela pour améliorer ce qui n’a pas marché lors des opération des recensement des ménages », a expliqué Aubin Oyongo Liega, le coordonnateur des programmes VIH, Tuberculose et Paludisme à la direction départementale de la santé de Brazzaville.
Il est question pour les agents commis à la distribution d’user de bonnes méthodes pour non seulement remettre les kits des moustiquaires imprégnées gratuites mais d’user de pédagogie afin de mettre les bénéficiaires en confiance.
« Eu égard à la campagne d’intoxication qui met en cause la qualité et la toxicologie de ces moustiquaires attestées et assermentées pourtant de bonne qualité, il faut beaucoup de pédagogie pour donner le maximum de bonnes informations aux population », a dit Pierre Cébert Iboko-Onaga.
La majorité des chefs de quartiers ont pour leur part dénoncer leur mise à l’écart systématique lors des opérations de recensement. Ils ont donc souhaité être au centre de ces opérations lors des prochaines campagnes.
Pour le dernier jour du recensement ciblé à Brazzaville prévu le 26 septembre, promesse a été faite par le coordonnateur des programmes VIH, Tuberculose et Paludisme de Brazzaville d’associer les chefs du quartier.
Le lancement officiel de la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées par le Préfet de Brazzaville a coïncidé avec l’atelier de plaidoyer et de sensibilisation sur le bien-fondé de cette opération nationale qui vise à protéger les ménages congolais contre le paludisme