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Le président du comité de direction du fonds routier décline ses priorités

Le nouveau président du comité de direction du fonds routier, Yves Ikonga, a fait savoir le 12 novembre à Brazzaville que l’entretien et la réhabilitation des voies détruites à Brazzaville et d’autres localités allait être au centre de son action.

Le fonds routier dont la mission est de financer l’entretien des routes et leur réhabilitation vient de connaitre une période de difficulté par manque de comité de direction et de ressources financières destinées à faire exécuter les politiques efficaces pour aménager le secteur des transports terrestres.

Après sa nomination par le Chef de l’Etat, le nouveau président dudit comité, qui a été installé dans ses fonctions par le ministre de l’Equipement et l’entretien routier Emile Ouosso, veut compter sur la ressource humaine et le dynamisme de ces collaborateurs.

« Je compte sur la volonté des uns et des autres afin qu’on arrive à atteindre nos objectifs. Nous allons prochainement tenir notre comité de direction puisque le dernier date de trois ans. Notre priorité comme l’indique les directives du chef de l’Etat est de redorer le blason du fonds routier trouvant à court terme les financements pour réhabiliter rapidement les routes détruites à travers les grandes villes et partout dans le pays », a-t-il précisé.

Mais le fonds routier doit faire face à un problème de taille qui reste les contributions diverses qui devraient alimenter les caisses de cette structure étatique. Des redevances qui ne sont plus versées au fonds routier depuis 2012.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Equipement et de l’Entretien a d’ailleurs fait ce constat amer qui freine l’action du fond-routier qui ne compte donc que sur les subventions du gouvernement.

« Dès sa création, les ressources du fonds routier proviennent de la taxe sur la valeur ajouté, prélevée sur la vente des produits pétroliers de 40 %, les amendes et taxes affectées 40 %, les redevances et produits provenant de l’usage de la route 40 %, les produits générés par l’établissement de la carte-grise et les permis de conduire 50 %, les produits forestiers à l’exportation et de superficie 50 %, la redevance sur les autorisations de transport 40 % », a-t-il indiqué.

En cette période de morosité économique, et au regard des difficultés qu’éprouve le gouvernement pour alimenter les établissements de transferts, ce changement à la tête du comité de direction du fond-routier pourrait se heurter au manque de financement.