Le projet « Kotonga 2 » est en phase d’exécution

Le directeur de la Réadaptation chargé de la problématique du handicap au ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Clotaire Bassimba, a procédé le 17 janvier dernier à Brazzaville, au lancement du projet dénommé « Kotonga 2 ».
D’un coût global de 1 121 200 FCFA francs CFA, le projet « Kotonga 2 » autrement dit construire, consiste à appuyer l’intégration socio-économique des jeunes filles mères et femmes handicapées victimes des violences multiformes. Sa mise en œuvre est assurée par l’organisation non gouvernementale Observatoire handicap humanité (H20), avec l’appui financier de l’ambassade de France au Congo, à hauteur de 10 98 800 de francs CFA
Il permet de rendre cette couche vulnérable autonome financièrement ainsi que de vulgariser les textes et les instruments juridiques sur les droits auprès de cette catégorie de personnes. Sa durée est d’une année et est réalisé dans six arrondissements de Brazzaville, notamment Bacongo, Moungali, Talangaï, Mfilou, Madibou et Djiri.
Les bénéficiaires sont des jeunes filles mères et des femmes handicapées dont l’âge varie de 18 à 51 ainsi que les parents des enfants déscolarisés qui représentent 74,5%, dont l’effectif est de 120 dans la tranche d’âge de 3 à 15 ans.
Le directeur de la réadaptation, Clotaire Bassimba, a souligné la validation du Programme national de développement à travers la stratégie nationale de l’inclusion des personnes vivant avec handicap, lors du premier forum national de décembre dernier, dont la finalisation des conditions de sa mise en œuvre est en cours.
L’administrateur-maire de Mfilou, Bibiane Itoua, a appelé les femmes à saisir l’opportunité afin de capitaliser sur cet appui social.
Le président de H20, Emmanuel Bati, a qaunt lui, édifié les chefs de quartier et les responsables des circonscriptions d’action sociale sur le quotidien des femmes handicapées, dont son , son organisation a mis en place des cellules d’écoute solidaire afin d’aider ces femmes à dénoncer les violences multiformes à leur égard. Il s’agit notamment des violences économiques, sexuelles, psychologiques, émotionnelles et numériques.
Le lancement du projet « Kotonga 2 » a été ponctué par la mise en place d’un comité de suivi composé de six membres , deux membres des chefs de quartier, deux membres de la circonscription d’action sociale ainsi que deux membres attachés socio-politiques.