Le recensement de la population se fera en fin 2019
La ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas a annoncé le 29 janvier qu’un recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) aura lieu à la fin de cette année. Elle a également précisé que cette opération fournira des indicateurs multi-sectoriels, recherchés par les gouvernants et les partenaires au développement.
« La réalisation du 5e recensement général de la population répondra aux besoins en informations chiffrées pour mesurer la qualité de vie de nos concitoyens car l’élaboration, le suivi et l’évaluation des plans de développement ont besoin de ces données pour formuler des décisions concrètes », a expliqué Ingrid Ghislaine Ebouka Babackas.
Le 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) prévu avant 2020 permettra aux différents ministères transversaux de se doter des données statistiques sur le nombre d’habitants, la classification par rapport aux âges, l’équilibre natalité et mortalité, le niveau de vie, les infrastructures de base et bien d’autres aspects nécessaires pour mener à bien les politiques de développement national et sectoriel en faveur des populations.
Bien avant la finalisation des opérations du RGPH 2019, un travail de fond se fait depuis quelques années par la commission technique constituée par les cadres de l’Institut national de la Statistique.
« Le 5e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) est un processus que nous avons entamé depuis 2016. La commission nationale va désormais diligenter la suite du programme pour la finalisation de cette opération d’ici fin 2019. Il s’agit de l’acquisition de 7.000 tablettes pour les agents recenseurs, 40 véhicules, 300 motocycles…», a précisé le directeur des enquêtes et des renseignements à l’Institut national de la Statistique, Steve Bertrand Mboko Ibara.
La spécificité de ce recensement général de la population et de l’habitat 2019 réside dans son financement qui s’élève à 9.125.138.703 francs CFA, mais qui, à la différence des précédents organisés par le Congo, sera financé en grande partie par les partenaires financiers et au développement.
Un décret fixera la période précise de ce recensement, conditionné par la collecte des fonds pour le bouclage du financement prévisionnel.