Le REIPER réitère son appui à la CNDH pour la protection des enfants

Le coordonnateur national du Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (REIPER), Joseph Bikié Likibi, a réitéré le 16 janvier à Brazzaville, au président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Valère Gabriel Eteka-Yemet, son appui à cette organisation constitutionnel, dans les questions liées à la protection des droits des enfants.
« Nous sommes une organisation qui travaille pour la promotion et la protection des droits des enfants, et la CNDH, comme vous le savez, est un espace de consultation et de dialogue entre les citoyens, la société civile et les pouvoirs publics. Nous sommeslà justement pour réaffirmer au président que nous voulons faire partie de cet espace de dialogue, de concertation. Nous voulons travailler avec la CNDH parce que c’est un organe constitutionnel et nous voulons profiter de cet espace pour faire avancer les droits des enfants au Congo », a dit Joseph Bikié Likibi au terme de son échange avec le président de la CNDH.
« Nous mettons sur pied plusieurs activités dans le cadre de la promotion, la sensibilisation des droits enfants parce qu’avant d’appliquer les droits, il faut les connaître. Etant donné que beaucoup de gens ne les connaissent pas, nous profitons des lois qui existent pour informer la population, les enfants aussi, puisqu’ils ont des droits qui doivent être protégés et promus dans notre pays », a poursuivi le coordonnateur du REIPER au Congo.
Cette organisation non gouvernementale travaille déjà en collaboration avec la CNDH, dans la promotion et la protection des droits de l’homme, est engagée dans la consolider de ses liens avec cette institution, dans le dessein de mener à bien ce combat ensemble, a poursuivi Joseph Bikié Likibi.
« Tout le monde sait qu’il y a des lois qui existent, protégeant les enfants, il se pose juste un problème au niveau de l’application. Mais, l’application dépend de plusieurs conditions, cela demande des personnes, des institutions, mais aussi des budgets. Quelque fois, l’un ou l’autre peut manquer, mais cela ne veut pas dire que les lois ne sont pas appliquées. Le fait qu’il y a les lois montre la volonté que nous mettons en œuvre des droits », a-t-il signifié.
Rappelant que la mission récemment d’un un membre du comité des droits des enfants des Nations unies, dans le cadre du suivi des recommandations qui lui avaient été formulées, le coordonnateur du REIPER a clarifié sur les efforts entrepris en rapport à la situation des enfants. « Je vous assure que nous ne sommes pas les derniers des pays. Je crois que les droits des enfants, il y a des efforts qui se font. C’est toujours insuffisant mais nous avançons. Il y a la volonté de les mettre en œuvre, de s’employer à réinsérer les enfants qui sont dans la rue dans les familles. Les soins médicaux nécessitent de l’argent, mais nous sommes là pour faire avancer les choses aux côtés des pouvoirs publics qui prennent ces lois ».