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Le retrait des diplômes à la DEC reste un vrai calvaire

Retirer un diplôme à la Direction des examens et concours (DEC) est un véritable parcours de combattant pour les élèves et autres demandeurs. Ces difficultés, qui empêchent les usagers, sont généralement dues à l’organisation au sein cette direction. 
Les queues des demandeurs des diplômes à la direction des examens et concours (DEC) de Brazzaville sont devenues fréquentes. Entre le moment du dépôt de la demande et la date de retrait, il s’écoule un temps d’attente qui va au de-là des délais attendus par le demandeur qui prépare un examen, un concours, qui postule à un test ou un emploi.

« Je vais me présenter au baccalauréat cette année. Mais, jusqu’à cette date du 10 janvier je n’ai pas encore pu retirer mon BEPC alors que la clôture du dépôt des dossiers à l’école est fixée pour le 15 janvier. On nous a dit être prioritaires mais, là, on ne sait plus à quel saint se vouer », a indiqué, avec amertume, Jarene Bikalou.

« A cause de la lenteur des agents de la DEC, je ne passerai plus mon concours prévu le 12 janvier. De même, je ne sais pas si je pourrai rattraper mon inscription à la faculté car je ne sais pas si je serai en possession de mon Bac avant la clôture des inscriptions », martèle Esther Issombo, une bachelière de 2018.

Pour Hulrich Mpama, sa situation n’a que trop duré puis qu’il avait déposé la demande de retrait de son Bac depuis Octobre 2018.

« Depuis Octobre 2018, j’ai fait la demande pour retirer mon Bac car en mars je passerai un test où il me faut, dans l’urgence, joindre le diplôme dans mon dossier. Le rendez-vous fixé après deux mois du dépôt de ma demande ne fait que se rallonger jusqu’à ce jour. Sans mon Bac je ne participerai pas à ce test important », fait-il savoir.

Au moment où l’on parle de plus en plus de l’informatisation de l’administration, le problème de lenteur dans le retrait des diplômes reste encore un des maillons faibles du système éducatif congolais en général et celui de la direction des examens et concours, en particulier.

Il est donc impérieux que le ministère en charge de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation prenne à bras le corps la réforme des services des examens et concours puisque les difficultés dans l’octroi des diplômes porte préjudice aux demandeurs qui parfois manquent de passer certains examens, concours ou postuler à des tests et emplois à cause de cette lenteur.