Le président de l’association PRATIC, Luc Missidimbazi a déclaré le 18 avril à Brazzaville que la présence de près de cinq mille personnes venues de tous les pays à la 3ème édition d’Osiane marquait le besoin de tous de digitaliser leurs différents services.
« C’est bien de réussir à rassembler un panel d’internautes. Mais s’il n’y a pas d’hommes d’affaires par mi eux, il n’y aura pas de business », a révélé Luc Missidimbazi à la clôture du salon Osiane 2019.
Pour lui, l’édition 2019 de ce salon a eu le mérite spécial d’avoir intéressé de nombreux chefs d’entreprises venus de partout. « Un signe promettant pour Osiane qui s’est fixé pour objectif de favoriser les écosystèmes pour plonger la jeunesse dans l’industrie numérique, surtout qu’elle représente un taux d’environ 66 % d’habitants au Congo. Un potentiel humain non négligeable », a fait savoir Luc Missidimbazi.
Les jeunes, à ce salon, ont été initiés aux métiers du numérique par des formateurs et ont été édifiés par des témoignages des prédécesseurs actuellement gestionnaires des start-ups. A cette occasion, l’édition a connu la participation de près d’une vingtaine des start-ups animés par des jeunes ambitieux, actifs au développement économique. Parmi eux il y a eu entre autres Mayebissi News, un projet initié par Christian Ikama, un système de shopping card pour assurer des transactions bancaires, et Afrizoom focalisé sur la faim zéro.
« Initié au digital marketing, les participants ont appris comment faire du contenu utile pour la société, comment se créer un travail rentable à partir d’un blog qu’il faut savoir rendre crédible pour une visibilité profitable », a expliqué Cyriac Gbogou, l’un des formateurs.
Luc Missidimbazi a commencé ces rencontres il y a près d’une dizaine d’années par des journées de solidarité numérique avant de devenir un événement international du salon des technologies de l’information et de l’innovation, Osiane.