Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo a indiqué le 30 mars à Brazzaville que les réformes de la police devraient lui permettre une prise en charge opérationnelle plus adaptée aux menaces polymorphes du monde actuel.
« Cette réforme se justifie par les mutations actuelles de la société congolaise qui placent la police nationale face à de nouveaux défis sécuritaires et appelée de ce fait à s’adapter dans l’ère du temps », a relevé Charles Richard Mondjo au cours de la séance plénière du Sénat examinant le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la police nationale.
Pour assurer les missions importantes, le nouvel organigramme de la police nationale transforme certaines directions générales en commandements. Il en est de même de la direction des renseignements extérieurs qui dépendait du ministère de la défense et qui a été dissoute. « Il y aura désormais une seule structure qui gérera les questions de sécurité à l’extérieure du pays », a précise le ministre de la défense. Cependant, a-t-il poursuivi, les organes chargés de missions de soutien et de contrôle conservent le terme de direction générale.
Ces mutations ont pour incidence le changement de dénomination. Il y aura désormais un commandement des forces de police en remplacement de la direction générale de la police. Le Commandement de la sécurité civile, en remplacement de la direction générale de la sécurité civile. La centrale d’intelligence et de documentation en lieu et place de la direction générale de la surveillance du territoire.
Outre ces trois organes dits de commandement, le nouvel organigramme crée deux directions générales sur les cendres de la direction générale de l’administration des finances et de l’équipement. Il s’agit de la direction générale des finances et de l’équipement et la direction générale de l’administration et des ressources humaines.
Ce projet de loi sur les réformes de la police a été adopté avec amendement par les sénateurs.