Le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou a révélé le 19 septembre à Brazzaville que le souvenir du crash du vol UTA était encore vivant dans la mémoire des congolais.
« 30 ans après le crash, d’aucuns diront que c’est beaucoup d’années déjà mais, pour les parents des victimes, le temps ne s’est pas écoulé, comme si l’accident s’était produit à peine hier », a mentionné le ministre Fidèle Dimou, à la journée commémorative des victimes du crash de l’UTA.
Le ministre a ajouté que cette cérémonie commémorative représente pour le gouvernement congolais, un devoir de mémoire à l’endroit des êtres chers que le Congo et autres nations ont perdus.
Présent à cette cérémonie, l’ancien ministre Martial de Paul Ikounga, a évoqué le souvenir de son neveu Kamb ‘ Ikounga qui avait prédit cette mort dans les vers de ses poèmes alors qu’il était en séjour à Brazzaville après 14 ans d’absence au pays.
« Le collectif des poètes lui rendront hommage le 30 septembre à la préfecture », a-t-il fait savoir.
Pour Urbain Ockh, parent d’une victime de ce crash, justice doit être faite. « Un procès doit s’ouvrir à propos, car ces terroristes sont encore en vie. Ce n’est qu’ainsi que nos morts trouveront du repos », a-t-il laissé entendre.
Le crash du vol UTA s’est produit le 19 septembre 1989. Cet avion avait quitté Brazzaville à destination de Paris. La tour de contrôle avait perdu ses traces dans le ciel de Ndjamena au Tchad avant d’apprendre qu’il venait de s’écraser dans le désert de Ténéré.