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Le trésor public a levé plus 21 milliards au mois de mai

Le directeur de cabinet du ministre des Finances et du  budget, Henri Loundou a relevé le 11 septembre à Brazzaville que les  signes d’une amélioration des performances  du trésor public étaient déjà perceptibles à la fin du mois de mai avec un peu plus de 21 milliards de francs CFA levés, contre 22 milliards sur toute l’année passée.

A l’occasion  de la réunion de concertation entre le trésor public du Congo, les Spécialistes en valeurs du trésor public (SVT) du réseau et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Henri Loundou a fait savoir qu’une hausse significative du taux de couverture des montants mis en adjudication a gagné 50,2 points de base entre 2017 et 2018.

Le directeur de cabinet a révélé que cette tendance positive résulte des partenaires qui se sont mobilisés pour accompagner le Congo dans ses efforts dans le marché des valeurs du trésor, aussi d’améliorer la gestion de sa dette publique.

«Notre stratégie s’est traduite par la diversification des sources de financement de l’Etat, par un recours plus accru au marché sous régional et des maturités plus longues», a indiqué Henri Loundou.

«Contrairement à l’année 2017, nous avons décidé d’émettre au moins une fois par mois et nous migrons de plus en plus vers des maturités plus longues, en adéquation avec la nature de nos difficultés de trésorerie. C’est ainsi que nous émettons de plus en plus des bons à 26 semaines et projetons également d’émettre des bons à 52 semaines », a dit Henri Loundou.

Le chef de service crédit, marché des capitaux et contrôle des banques à la BEAC, Gatien Ondaye Obili a signifié que le mécanisme des titres à souscription offre des garanties nécessaires de sécurisation des opérations et de leur dénouement. Celui-ci est réservé aux Etats qui ont un déficit de trésorerie à couvrir, également des besoins de financement à mobiliser, a-t-il ajouté.

Gatien Ondaye Obili a loué de ce fait les avancées du Congo qui est passé de 4 % à 4,9 % de marché public pendant cette année.

Il a estimé que le Congo doit mobiliser les SVT locaux et de la sous région afin d’améliorer ses performances  dans la zone CEMAC. Car sur un total de 13 SVT agréés, seulement 3 qui participent aux émissions au niveau de la sous région.