Le vol de téléphones devient inquiétant à Moukoundzi Ngouaka

Les passagers qui traversent le quartier Mounkoundzi-Nzouaka dans la nuit, à bord d’un transport  en commun, sont de plus en plus victimes de vol de téléphones qu’ils voient tout d’un coup  s’arracher de leurs mains par des inconnus. C’est une action bien organisée des jeunes d’environ 16 à 25 ans.

Ils ont un mode opératoire des plus simples. Debout au bout de la rue à l’angle, les bras croisés,  ils attendent que le moyen arrive à leur niveau et qu’il  ralentisse pour prendre le virage. C’est à ce moment-là que les voleurs commettent leur forfait.

À la quête des téléphones Android, ces stratèges se font parfois passer pour de simples piétons qui se frayent un passage au milieu de ces hommes et femmes pressés de regagner leurs domiciles. Pour ne pas terminer dans l’une de ces marres d’eau puante de la rues boueuses, pleines de nids de poule et  mal éclairée, de Moukoundzi-Ngouaka, les piétons marchent  le regard au sol. Ils se disputent le reste de la rue avec ces bus appelés « Hiace » sinon ces vieux taxi dit  « Cent-Cent », qui les coincent presque en roulant avec beaucoup de précaution.

Alors, feignant de passer son chemin, le jeune malintentionné très proche du moyen qui bascule de gauche à droite, qui est  pris part les secousses, qui dandine  et  klaxonne à tout bout de champ au  rythme du mauvais état de la route, se dévoile.

En un clin d’œil, il  ravit  le téléphone des mains de son propriétaire, en  prenant le risque d’introduire sa main à travers la fenêtre  ouverte. Le temps  pour la victime de se rendre à l’évidence, le bandit a déjà  engagé une course folle  pour disparaitre à la vitesse de la souris.

C’est un cri d’effroi qui fait sursauter les co-équipiers à bord. Et quand le chauffeur freine par solidarité, il est trop tard ! Le voleur a détalé avec le téléphone encore allumé. Si, durant l’opération, la victime a eu le réflexe de se cramponner à son portable, résistant  au voleur, c’est une  belle gifle qui lui fait lâcher prise. Rares sont les passagers qui parviennent à sauver leurs  cellulaires.

Pour sûr,  plus de  10 téléphones sont volés par semaine dans ce  vieux quartier Moukounzi Ngouaka, situé dans l’arrondissement 1, Makélékélé  que beaucoup de compatriotes  situent  dans l’arrondissement 2, Bacongo. C’est ainsi que les populations l’on débaptisé « Dubaï « .

Ce phénomène courant à Moukoundzi-Ngouaka est également observé à certains endroits de  la capitale, tels que sur l’avenue de  la Tsiémé, Marien Ngouabi  jusqu’au terminus de Mikalou, au quartier 753 à Ouenzé, à Dragage et au rond-point de la Patte d’Oie sur la route de l’aéroport.

 

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