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Une légère hausse du budget de l’Etat en 2018

Le ministre des Finances, Calixte Ganongo, a déclaré le 6 janvier à Brazzaville, au cours de la présentation du projet de loi de finances à l’Assemblée nationale, que le budget 2018 relevait d’un caractère spécial en dépit de la situation financière que traverse le Congo. Ce budget est arrêté en ressources à 1.602 milliards 619 millions de francs CFA,  contre  plus de 1.500 milliards l’année dernière.

Rendant public le budget général exercice 2018, le ministre  Calixte Ganongo a d’abord fait savoir que ledit budget s’établit en charge de l’ordre de 1383 milliards 619 millions de francs CFA. Les prévisions des ressources, a-t-il ajouté, s’élèvent à la somme de 1 522 milliards 629 millions de francs CFA contre 1 243 milliards 300 de francs CFA en 2017, en augmentation de 279 milliards 329 millions de francs CFA, soit 22, 47 %. Quant aux  prévisions de recettes fiscales, elles s’élèvent à 737 milliards 934 millions de francs CFA contre 769 milliards de francs CFA  l’exercice précédent, en diminution de 31 milliards 0666 millions de francs CFA soit -4,04%.

Des négociations du FMI et le gouvernement congolais, il en ressort que la politique budgétaire de l’année 2018 devra être consacré à la stabilisation en vue de préparer les conditions de la relance de l’économie dans la culture du cacao et de la banane.  Pour ce faire, un ensemble de réformes sera mise en œuvre pour assurer la gouvernance,  restaurer la discipline budgétaire et renforcer la gestion des finances publiques.

De son côté, le président de la commission économique et finance à l’Assemblée nationale Maurice Mavoungou  a expliqué que la hausse légère du budget de l’année 2018 en elle seule ne suffisait pas à faire face au problème de financement  qui menace le Congo, en l’occurrence, celui de la dette extérieur.  C’est dans ce cadre d’ailleurs que le ministre des finances a indiqué que les efforts du gouvernement doivent être consacrés sur les négociations avec les créanciers du Congo, dans le but d’obtenir  un retraitement de la dette extérieur pour la rendre soutenable ».