La vente des produits maraîchers dans les marchés de Brazzaville se fait de plus en plus dans les conditions hygiéniques désagréables. Les légumes et les fruits ne sont pas disposés sur les étalages,où ils devraient être à l’abri de la poussière et de la boue qui parent parent le marché Total de Bacongo.
Les aliments comme les légumes, le feuilles de manioc (saka-saka) et certains fruits sont vendus, étalés à même le sol, à côté parfois des marres d’eau, de la boue et des poubelles de fortune qui dégagent des odeurs nauséabondes. Ce sont là les conditions dans lesquelles les populations brazzavilloises s’approvisionnent dans les marchés.
L’image effroyable est la même, par exemple, dans les secteurs coaster (gare routière), Malonga et Hugos au marché Total. Les vendeuses soulignent que cet état de chose est dû aux manques de places à l’intérieur du marché. Dans l’objectif de se prendre en charge, ils sont obligés de vendre dans des conditions peu hygiéniques. « Ici, au marché coaster, nous ne pouvons pas mettre des tables. Car, ces tables généraient les manœuvres des bus. Pour se déplacer facilement avec les marchandises, nous sommes obligés d’étaler les marchandises sur des objets de fortune », a dit Martine, vendeuse des légumes.
Pour leur santé, ils ne peuvent plus aussi rien faire, car là où ils vendent est le seul endroit pour évacuer leurs marchandises. « C’est vrai que ce n’est pas facile de vendre ici. En saison de pluie nous sommes envahis par le soleil accablant et les mares d’eau. Chaque jour, nous voyons se dégrader notre santé avec ces odeurs que nous aspirant. Mais, nous n’avons pas le choix, c’est avec cet argent que nous nourrissons nos famille scolarisons nos enfants ».
Dans cette situation de mauvaise vente des aliments dans les marchés de Brazzaville, les personnes exposées sont les clients, qui, faute de faire des achats dans des lieux mieux assainis, sont obligés de s’approvisionner dans des telles conditions. « Nous ne pouvons rien. Nous sommes bien conscients de l’état dans lequel les aliments sont vendus. Mais, personne ne peux résoudre ce problème. Le service d’hygiène ne fait pas son travail, la mairie non plus. Au contraire, la mairie vient prendre les taxes sans se soucier des conditions de vente des aliments. C’est déplorable», a déclaré, Florent, un client.
En effet, chaque jour les agents de la mairie (contrôleurs) circulent de table en table dans tout le marché Total pour récolter différentes taxes auprès des vendeurs. « Le non-paiement des taxes fait l’objet d’une saisie de marchandise », ajoute Martine.