Les acteurs des restaurants de rue s’enrôlent à la CAMU
La ministre de la Promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et de l’économie informelle, Inès nefer Ingani Voumbo Yalo a révélé, le 6 septembre à Brazzaville, que l’enrôlement biométrique de 110 responsables de restaurant de fortune à la caisse d’assurance maladie universelle (CAMU), permettra à ces acteurs d’avoir accès aux soins de santé de qualité et à la prise en charge à 70%.
« Une fois inscrit à la CAMU, les acteurs de restaurants de rue une carte, qui donne la possibilité à leur famille d’accéder désormais aux soins de santé sans que la capacité financière n’en constitue un obstacle », a précisé Inès Nefer Ingani Voumbo Yalo, lors de l’opération d’enrôlement biométrique des acteurs de restaurants de fortune couramment appelé « malewa ».
Inès Nefer Ingani Voumbo Yalo a encouragé les restaurateurs de fortune d’être actifs aux cotisations mensuelles de la CAMU « soyez actifs et faites tout votre possible de vous acquitter de vos cotisations mensuelles estimées à 3% », a-t-elle dit.
« Le secteur informel est un véritable amortisseur social au Congo. C’est un secteur qui créé des opportunités économiques qui contribuent à 80 % de la richesse nationale ainsi qu’à la création d’emplois et d’activités créatrices de revenus au profil de diverses catégories sociales, l’enrôlement à la CAMU s’est assigné objectif de formalise ces acteurs à l’économie formelle », a-t-elle poursuivi.
La représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Adama Dian Barry a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir les restaurateurs de fortune dans la pratique de leurs activités.
« On travaille pour pouvoir prendre en charge les besoins de sa famille à l’hôpital, l’école et autres. A travers votre inscription massive à la CAMAU, vous profiterez des mécanismes que le gouvernement a mis en place pour accompagner la population. Nous allons soutenir son amplification à travers le pays, pour faire en sorte que les acteurs du secteur informel puissent bénéficier de la protection sociale », a renchéri Adama Dian Barry.
Les 100 acteurs œuvrons dans ces acteurs ont apprécié cette initiative du gouvernement pour la facilitation d’accès aux soins de santé essentielle « je pense que la CAMU était réservé unique au fonctionnaire de l’Etat, mais bénéficier de ce mécanisme de santé en tant qu’acteur de l’économie informelle me réjouit », a dit un restaurateur, Jean Bariole Tondélé.
L’inscription des acteurs du secteur informelle au CAMU intervient après la formation sur l’hygiène alimentaire organisée par le ministère en charge de l’économie informelle en partenariat avec le PNUD.