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Les agents de la STPU observent une grève

Les agents de la STPU observent une grève

Les agents de la société de transport public urbain (STPU) ont décidé le 7 octobre d’observer un mouvement  de grève. En toile de fond de la grève, la réclamation de plus de 27 mois d’arriérés de salaires.

Un climat délétère à l’aire de stationnement des bus de la Société de transport public urbain communément appelé « Mal à l’aise », au rond-point CCF, aucun car de la STPU en circulation, à cause de la grève observée par les agents de cette société paraétatique. La population habituée à emprunter les bus  desservant la ligne Centre-ville et Kintélé, dans le département du Pool, est dans le désarroi.

« Nous sommes habitués à emprunter le bus de la STPU à cause de son coût abordable. La distance entre Kintélé et le Centre-ville revient à 600 francs CFA seulement,  à raison de 300 francs CFA  pour l’aller et le retour. La matinée pour arriver à mon lieu de service ce n’était pas du tout facile, j’ai dû dépenser plus de 1500 francs CFA et mes enfants », explique une habitante de Kintélé.

« Toutes nos recettes journalières nous permettent seulement d’acheter le carburant et d’imprimer les tickets. C’est pour cela que nous avons décidé de boycotter le travail », fait savoir un agent de STPU qui a requis l’anonymat.

Pour un agent de la STPU, Ossebi Engambé souligne qu’ils ont opté de tout bloquer  jusqu’à l’aboutissement de toutes leurs revendications. « Nous n’allons plus agir comme auparavant, où il suffisait seulement qu’ils règlent un mois, voire deux ou trois mois de salaires, pour que nous reprenions nos tâches. Mais cette fois-ci même si on nous paye même dix mois d’arriérés de salaires, nous allons maintenir la grève, jusqu’au dénouement de  toutes nos doléances  socioprofessionnelles ».

Le mobile de la grève des agents de la STPU est le non-paiement de 27 mois d’arriérés de salaires

La grève de la STPU dont en toile de fond, le paiement de 27 mois de salaires impayés, accentue encore les peines de la population dans le déplacement des zones périphériques. À cela s’ajoutent la pénurie de carburant et la grève des agents du Chemin de fer Congo océan (CFCO).