Les travailleurs de la Société des postes et de l’Épargne du Congo ont réclamé le 5 mai à Brazzaville, le paiement de quatre mois de salaires de l’année en cours par leur direction générale, sur les 26 mois d’arriérés accumulés.
« Depuis le début de l’année 2021, nous avons perçu aucun salaire pour cause de gestion chaotique de l’entreprise par la directrice générale, qui se caractérise par son égocentrisme et le manque de dialogue social » s’est indigné Stell Gabiot Porte- parole de l’intersyndical de la SOPECO.
Pour exprimer leur ras le bol, les travailleurs de la SOPECO qui accusent plusieurs mois sans être payé, se rassemblent tous les jours pendant les heures de service dans l’enceinte de leur direction générale munis des couvercles de marmites en aluminium, des casseroles, des bidons d’huile, des bouteilles cassables et bien d’autres objets, qu’ils utilisent en faisant des vacarmes sans répit, transformant de ce fait cette société à un concert.
Les employés de cette société paraétatique, ne jurent que sur le départ de la directrice générale Ludovique Mbossa Mabwere.
Il n’existe pas de dialogue sincère avec la directrice générale, pendant des réunions, elle nous dénigre oubliant que nous devrons collaborer pour le bon fonctionnent de la société a fait savoir Franck Siassia Secrétaire général de la section fédérale syndical de la poste et télécommunication.
Les agents de cette structure lancent un cri d’alarme au Chef de l’Etat et au gouvernement, qui sera mis sur pied dans quelques jours, afin de résoudre l’épineux problème de la gestion de la SOPECO, dont la situation ne fait que s’empirer.