Les agents de E2C boudent la concession et l’affermage

La présidente du Collège syndical de la société Energie électrique du Congo, Régine Chantal Batondélé a indiqué le 21 février à Brazzaville, que les agents rejettent  systématiquement et énergiquement toutes les options de concession et d’affermage qui ne constituent nullement l’objectif majeur des réformes du secteur de l’électricité.  

« Les travailleurs d’énergie électrique du Congo invitent le gouvernement à reconsidérer toute la démarche engagée unilatéralement sur l’anticipation de la prise en main des centrales par les concessions et sur l’affermage, étant donné qu’elle ne constitue nullement la solution à la stabilité de l’électricité du Congo », a dit Régine Chantal Batondélé, lors de l’assemblée générale des agents de la société Energie électrique du Congo.

L’assemblée générale des agents de la société Energie électrique du Congo fait suite à la signature de la convention d’affermage entre le ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Emile Ouosso et le directeur général de Senelec, pour assurer la distribution et la commercialisation de l’électricité. « Comment comprendre qu’un premier ministre se présente devant les caméras avec son ministre de l’Energie et de l’Hydraulique pour signer un contrat, non pas avec son homologue mais avec un particulier qui n’a même pas son profil, sans observation des usages protocolaires », a poursuivi la présidente du collège syndical.

Dans le communiqué final, l’ensemble des travailleurs a rejeté les concessions et l’affermage comme options de gestion du service publique d’électricité. « Le collège syndical serait emmené à lancer un préavis de grève, si le gouvernement ne prend pas immédiatement en compte ses préoccupations dans un avenir proche », a lu le rapporteur de l’assemblée générale, Aristide Andessa.

Les travailleurs la société Energie électrique du Congo ont fait savoir que la société Socelec n’était pas une filiale de la Senelec.