Les agriculteurs doivent avoir une nouvelle attitude dans la lutte contre les pesticides
La directrice de la protection des végétaux au ministère de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, Alphonsine Louhouari a indiqué le 22 mai à Brazzaville que les acteurs agro-pastoraux devraient adopter de nouvelles méthodes pour lutter contre la nuisance due à l’abus des pesticides.
« Ce séminaire d’une durée de deux jours vise à édifier les participants sur l’usage abusif des produits chimiques et pesticides aux conséquences irréversible sur la santé des utilisateurs, des consommateurs, et sur l’environnement », a affirmé la directrice de la protection des végétaux Alphonsine Louhouari, à l’ouverture de l’atelier de renforcement de capacités des agents sensibilisation des cadres et agents du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP).
Largement sensibilisés, les directeurs départementaux, chefs de secteurs vont à l’issue de cet atelier, sensibiliser à leur tour les maraîchers, les consommateurs et tous les autres acteurs impliqués dans le domaine agropastoral sur les bonnes méthodes de lutte contre les maladies des cultures, a-t-elle fait savoir
Alphonsine Louhouari a poursuivi que cet atelier va également permettre de collecter et valider des données sur la manipulation des préparations pesticides extrêmement dangereuses (PPEDS) et les notifications touchant la santé humaine.
Des parcelles de démonstration à travers l’approche Champs Ecoles Paysans (CEP) seront mises en place avec identification des alternatives aux pesticides utilisés dans le pays contre les nuisibles des cultures.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 200 mille personnes meurent chaque année à la suite d’une intoxication due aux pesticides, soit 500 personnes en moyenne par jour. Les pays du sud sont les plus touchés », a notifié le directeur général de l’agriculture, Bienvenu Ntsouanva.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la Coopération technique entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Congo sur le projet intitulé Appui au renforcement des capacités sur l’identification des PPEDS et la promotion des alternatives nécessaires.