Les bacs à ordures ouverts exposent les populations aux odeurs

La majorité des bacs à ordures ou poubelles publiques de la société Averda, placés le long des grandes artères de Brazzaville, sont grandement ouverts. Ce qui expose les populations aux odeurs nauséabondes qui s’y échappent quand ils sont surtout remplis.

Pourtant garnis des couverts, les bacs à ordure de la société Averda restent ouverts tout le temps, jusqu’au moment où ils sont vidés. L’ouverture de ces bacs laisse ainsi échapper une odeur nauséabonde qui oblige souvent les passants à se boucher le nez ou à passer loin d’eux.

Bien que cette société  soit active dans le curage des caniveaux, l’assainissement des chaussées et le nettoyage des voies, malheureusement certaines de ces poubelles publiques manquent de couvercles. C’est le cas des bacs installés notamment sur l’avenue Matsoua, de la Paix, Simon Kinbangou, à Bacongo dans le deuxième arrondissement et l’avenue du 5 février à Diata dans le premier arrondissement et dans d’autres quartiers de Brazzaville.

Les odeurs qui échappent de ces poubelles inquiètent les populations qui craignent pour leur santé, surtout en cas de pluie avec le ruissèlement des eaux qui sortent des ces bacs.

Amos Voumi, tenancier d’une cabine téléphonique au rond point Makélékélé, a manifesté son anxiété par rapport à ces odeurs. « Je suis vraiment exposé à plusieurs maladies, à cause des odeurs que dégagent ces bacs à ordures non couverts. Il y a parfois deux ou trois bacs ouverts qui sont à un même endroit. Imaginez l’odeur qui s’en dégage.  Ne suis-je pas là exposé à des maladies qui peuvent attaquer mes poumons ? », a-t-il indiqué.

Amos Voumi a souhaité que la société Averda remplace ses bacs non couverts par ceux qui sont couverts pour qu’ils contiennent les odeurs.

Quant à Fatoumata, elle se plaint du fait que ces bacs, n’étant pas vidés à temps, obligent les populations à déposer les ordures à même le sol. « Quand les poubelles sont remplies et qu’elles débordent, nous ne respirons plus bien car les ordures sont à même le sol, et dégagent tellement de mauvaises odeurs que l’on suffoque souvent », a-t-elle fait savoir.

De son côté, Prince Nkoukou, agent de la société Averda a rejeté la responsabilité de cette situation sur la population qu’il accuse être les destructeurs de ces couvercles. « La fermeture des bacs revient aux populations de le faire. Si une personne après avoir jeté les ordures laisse le bac ouvert, la société n’a rien à voir avec l’échappement des odeurs. Les populations devraient veiller à ce que les couvercles soient fermés et ne pas les détruire», a-t-il fait savoir.