Les Brazzavillois choisissent la corniche pour la nuit du 1er janvier

Pendant le soir du 31 décembre, la Corniche de Brazzaville, à Bacongo dans le 2e arrondissement, avec son pont à hauban était désert, mais le soir du 1er janvier cet endroit débordait de monde. Toute la population s’y est comme donné rendez-vous pour immortaliser l’entrée dans la nouvelle année.

Il y avait tout le monde, le soir du 1er janvier à la corniche de Bacongo. Photographes, parents, enfants, jeunes, vieux et curieux. Personne ne voulait manquer l’occasion de se faire photographier en cette nouvelle année sous le pont à hauban du 15 août 1960.

« Je ne voulais pas rater cette occasion. Il fallait bien venir ici sentir l’ambiance qui se passe et immortaliser ces moments avec des photos souvenirs », raconte Marie Hélène, accompagné de ses deux enfants.

La foule massive sur cette corniche est une aubaine pour les photographes qui ont maximisé leurs recettes. « C’est un bon début d’année pour moi. Avec ces fêtes, je profite d’augmenter mes recettes, car ces moments ne viennent pas toute l’année. Quand on a raté ces instants, il sera difficile de se rattraper. C’est vrai que la concurrence est rude, mais on s’en sort quand même », indique Jean Claude, un photographe parmi une dizaine qui a envahi la corniche.

Après avoir passé le réveillon dans les lieux de prière, les populations se sont rattrapées le soir du 1er janvier pour célébrer la nouvelle année.

Quitter la version mobile