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Les Brazzavillois ont fêté dans la sobriété et la convivialité

Pour le repas du premier jour de l’année 2019, il y a des Brazzavallois qui ont décidé de prendre un repas sans excès, à la mesure de moyens financiers adaptés à la conjoncture économique difficile du pays. D’autres ont préféré prendre des mets inhabituels, comme la viande de brousse, ou la banane pilée à la place du manioc ou du foufou. Au moins, chacun s’est retrouvé en famille pour cette journée.

En ce premier jour de l’année 2019, la population de Brazzaville a choisi de rester en famille, autour des aliments habituels comme le ‘’saka-saka’’, le haricot, le poulet, les cottes de bœufs, le poisson salé, le poisson, la viande fraîche de bœuf et de mouton et les produits congelés.

Pour Léocadie Bathy, le nouvel an est un jour à part où sa famille doit manger des plats qui sortent un peu de l’ordinaire.

« Pour cette fête de nouvel an, j’ai préparé un menu un peu spécial. En lieu et place du ‘’foufou’’, nous allons manger le manioc et la banane pilée, accompagnés de la viande de chasse, des asperges et bien d’autres nourritures du terroir », a-t-elle fait savoir.

Christelle Missamou pense, pour sa part, que cette journée symbolique est l’occasion pour les membres de la famille de faire le bilan de l’année écoulée et projeter les perspectives pour la nouvelle année.

« Un an après, nous nous retrouvons aujourd’hui en famille pour voir comment chacun a passé l’année. Ce qui a marché, ce qui n’a pas marché pour mieux se projeter sur les projets de 2019», a-t-elle expliqué.

« Je souhaite que cette nouvelle année 2019 puisse être meilleure pour tous les Congolais afin que le quotidien des Congolais puis s’améliorer nettement car 2018 a été une année difficile sur tous les plans », a-t-elle poursuivi.

Hélène Tsona a, pour sa part, interpellé les uns et les autres à la compassion et l’entraide, en particulier à l’endroit des personnes démunies comme les enfants orphelins,  les veuves et les personnes vulnérables.

« Pendant que nous sommes en fête, combien d’entre nous avions pensé aux orphelins, aux enfants de rue, aux vielles personnes abandonnées et stigmatisées dans certaines familles et aux personnes vivant avec handicap, souvent maltraitées dans nos communautés ? », s’est-elle interrogée.