Les camions remorques accentuent les embouteillages sur le tronçon de la Tsiémé

L’avenue de la Tsiémé est en proie, depuis la dégradation de la deuxième sortie nord de Brazzaville, aux embouteillages monstres occasionnés par des véhicules remorques en provenance de Pointe-Noire.

La deuxième sortie de Brazzaville complètement dégradée par l’érosion a contraint les  chauffeurs des remorques de passer par la voie de la Tsiémé pour atteindre facilement les quartiers. Aujourd’hui, cette voie de Ngamakosso, autrefois empruntée comme raccourcie, n’est plus qu’un vague souvenir. Elle ne donne plus aux automobilistes de l’emprunter.

Les embouteillages sont observés, en revanche, à partir du quartier Makabandilou à quelques encablures du cimentière d’Itatolo jusqu’au niveau des logements sociaux de SOPROGI, au marché de Massengo.

Dans cette partie de la ville, ces embouteillages compliquent la tâche des automobilistes qui peuvent passer plusieurs heures pour circuler sur cette voie. Pour éviter d’être emprisonnés dans les embouteillages, nombreux sont les populations qui optent pour la «ligne 11», la marche de Makabandilou à Nkombo pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Les cortèges funèbres qui se rendent au cimetière d’Itatolo ne sont pas non plus épargnés par ce théâtre. A cause de la file infernale de voitures, les parents endeuillés peinent à arriver sur les lieux de l’enterrement. Souvent le corbillard qui a déjà déposé le mort, les croise à son retour pendant eux montent encore.

En dépit de la mesure prise par le maire de Brazzaville au sujet de cette catégorie de moyens de transports ces « gros bahuts » continuent à circuler librement sur les artères de Brazzaville et n’ont pas cessé de faire des victimes.

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