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Les chefs d’Etats à Brazzaville pour faire avancer le fonds bleu

Roi du Maroc, Mohamed VI a indiqué le 29 avril à Brazzaville que la mise en place du Fonds bleu doit s’accompagner de la mobilisation de tous les acteurs économiques et de la société civile.

Mohamed VI a indiqué, à  l’ouverture du 1er sommet sur la commission climat du bassin du Congo et du Fonds bleu que l’engagement de tous les acteurs conduira vers des actions concrètes d’atténuation et d’adaptation, et que soit garantie l’émergence d’un mode résilient de développement.

« Le financement de ce projet constitue le défi majeur à sa mise en œuvre : nous devons ainsi innover et créer des mécanismes qui identifieront et mobiliseront les ressources financières ; il nous faut convaincre les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, publics ou privés », a-t-il souligné.

Pour lui, le Fonds bleu entraînera, nécessairement, une dynamique positive, porteuse de projets capables de soutenir les économies des Etats membres.

« Je pense en particulier à l’amélioration des voies de navigation intérieure, à l’aménagement des ports secondaires, au développement de la pêche durable, à la lutte contre la pollution des cours d’eaux, et au renforcement de l’irrigation, dans la perspective de l’amélioration de la productivité agricole. Cette nouvelle économie, économie de l’eau et autour de l’eau, sera le moteur du développement », a-t-il fait savoir.

Le président de la confédération générale du patronat du Congo (COGEPACO), Jean Galessamy-Ibombot et le président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers du Congo, Paul Obambi, se sont dit disposés à apporter leur contribution pour que soient développes les projets qui contribueront à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Mais, il faut que les chefs d’Etats prennent les engagements qui entraîneront des décisions fortes pour la mise en place effective des mécanismes qui capteront des financements. Les partenaires financiers ne peuvent pas mettre de l’argent sur un projet qui n’a aucun fondement. Il faut donc un engagement politique réel pour faire bouger les choses, ont-ils dit.