Le coordonnateur de l’intersyndical des agents du Chemin de fer congo océan (CFCO), Bernard Bihou a indiqué le 3 octobre à Pointe-Noire que les ouvrages réhabilités par la société SEAS au Pool entre Kinkembo et le PK 359, ne respectaient pas des engagements.
Faisant le compte rendu de la visite effectuée sur l’évolution des travaux de réhabilitation, Bernard Bihou a souligné que de Kinkembo jusqu’au PK359, il a été constaté que la voie était placée à blanc sur au moins 1750 m. « La société SEAS a juste posé la voie sans pourtant mettre les pierres. Si rien ne se fait, tous ces travaux réalisés seront à refaire. Au PK359 par contre, les travaux sont finis. Les travaux connexes ne sont toujours pas réalisés. Au PK346, le constat est amer, le pont n’est pas terminé à cause de la lenteur de la société SEAS », a-t-il fait savoir, lors de l’assemblée générale.
Les cheminots ont ainsi exigé la fin immédiate des travaux du pont au PK 346 et 870 au plus tard le 10 octobre 2018 par la société dont les agents sont en grève. Dépassé ce délai, ils ont sollicité des pouvoirs publics, la finition desdits travaux par leurs propres techniciens maison. Car, ces travailleurs, leurs souffrances se pérennisent à cause de la contre-performance de la société SEAS.
Les travailleurs du CFCO pensent que, la durée des travaux fait aussi empirer leur situation.
Le trafic entre Brazzaville et Pointe-Noire avait été interrompu quand avait éclaté les violences dans le département du Pool. Mais, avec la signature des accords de cessation des hostilités entre les forces gouvernementales et les partisans du Pasteur Ntumi le 23 décembre 2017, le retour du calme a permis à la réhabilitation des ouvrages détruits le long de la voie ferrée.
Les techniciens sont à l’œuvre pour remettre en état la circulation des trains entre Louteté et Brazzaville, le seul tronçon qui était inopérant jusqu’à ce jour.