Les cheminots sont en grève à Pointe-Noire

Après leur assemblée générale du 30 janvier dans les ateliers du KM4 à Pointe- Noire, les agents du Chemin de fer Congo océan (CFCO) sont finalement entrés en grève depuis le 8 février. Ils revendiquent l’amélioration des conditions de vie et la survie de leur outil de travail.

« Nous avons fait trop de sacrifices lors de la crise dans le département du Pool ayant endommagé quelques ouvrages et rompu le trafic entre Loutété et Brazzaville pendant deux ans. Si rien n’est arrangé, nous ne pouvons pas reprendre du service. Nous sollicitons donc des pouvoirs publics, le règlement immédiat de cette situation qui a perduré. Le temps est arrivé de manger à la sueur de nos efforts », a dit un agent du CFCO.

Si à la gare centrale et à la direction générale du CFCO quelques bureaux sont ouverts, aux ateliers du KM4, il n’y a aucun mouvement.

Les grévistes, qui jouent au jeu du chat et de la souris avec la force publique, viennent tous les jours dans les ateliers du chemin de fer sans rien faire en attendant l’issue heureuse des négociations entre l’intersyndicale et l’Etat congolais, propriétaire de l’entreprise.

Le mouvement de grève replonge le CFCO dans une situation inconfortable, deux mois après la reprise normale du trafic ferroviaire entre Pointe-Noire et Brazzaville.

Le 30 janvier lors de l’assemblée générale des agents, le président de l’intersyndical du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO), Apollinaire Mavoungou avait indiqué que les autorités de tutelle devraient prendre des décisions responsables pour un avenir meilleur de leur entreprise.

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