Les commerçants contre les harcèlements des contrôleurs
Le vice-président du syndicat des commerçants, Alexandre Ossibi s’est insurgé le 1er septembre à Brazzaville, contre les harcèlements au quotidien des contrôleurs dans l’exercice de leur métier.
« Les tracasseries des agents de commerce ont pour incidence la fermeture de 6.402 boutiques des opérateurs de commerce, sur 16.000 boutiques que compte Brazzaville », a révélé Alexandre Ossibi à l’occasion de l’assemblée générale.
Les commerçants ont ainsi soulevé les difficultés rencontrées dans leur profession liées entre autres aux tracasseries des délégués commerciaux, qui vont à l’encontre des dispositions des notes circulaires n° 011 du 02 octobre 2017 et 046 du 12 avril 2018 signées par le ministre d’Etat Alphonse N’silou, notamment les notes circulaires n° 011 du 02 octobre 2017 et 046 du 12 avril 2018.
Les opérateurs économiques ont en outre fait état des désagréments causés par des policiers. Ils ont refusé à l’unanimité d’être la proie des anarchistes et de recevoir les contrôleurs dans leurs boutiques sans le strict respect des textes.
Le vice-président du syndicat des commerçants a souligné que « la relation commerçant-police était un problème que le syndicat a soumis au gouvernement pour trouver un terrain d’entente entre les deux parties ».
Le syndicat des commerçants a exhorté ses membres à faire au quotidien le contrôle de leurs marchandises, afin d’écarter des rayons les articles périmés et non conformes aux normes à la vente, pour éviter de donner des alibis aux agents véreux du ministère de commerce.