Les coupures d’électricité deviennent insupportables à Pointe-Noire et Brazzaville

Après plus de deux mois de délestage en fin 2018 à Pointe-Noire et à Brazzaville, la société Energie électrique du Congo (E2C) peine toujours à fournir normalement l’électricité dans les ménages des Congolais. Pourquoi avoir privé d’électricité la population pendant autant de semaines pour revivre la même chose ?

Le problème de la fourniture en électricité par la société Energie électrique du Congo (E2C) se pose avec acuité. Depuis un certain temps, la ville de Pointe-Noire vit encore au rythme des vrombissements des groupes électrogènes, des jours comme des nuits à la grande surprise des consommateurs. A Brazzaville se sont des quartiers entiers qui sont plongés dans le noir, souvent de 18 heures à 22 heures, si ce n’est pas de 6 heures à 18 heures.

« Je suis surpris et étonné de constater que Pointe-Noire est de nouveau plongé dans un système de délestage accentué. Personne ne sait pourquoi ! Je constate que la société d’électricité ne nous a jamais traité comme ses clients mais plutôt comme ses très obligés. Malgré ces délestages, nous ne serons pas surpris de voir encore nos quittances galopées. J’ai été scandalisé de voir ma quittance de la période d’octobre à décembre, passée de 40.000 à 237.000 francs CFA. Je n’ai ni chambre froide, ni une entreprise, mais juste un domicile. Je demande aux autorités de la nouvelle société de faire le travail selon les règles de l’art et de nous traiter comme des clients et non pour des gens qui possèdent de puits d’argents », s’est indigné un client d’E2C.

La population qui ne fait que subir, ne sait plus à quel saint se vouer. Aucun responsable de la société E2C n’a voulu se prononcer à ce sujet car, il faut attendre les directives de Brazzaville. Certains techniciens affirment que leur société aurait engagé des travaux de réfection de son réseau électrique qui devient de plus en plus vétuste et qui représente actuellement un danger pour ses clients et la population.

Pointe-Noire et Brazzaville étaient quasiment plongées dans le noir pendant plus de deux mois suite aux travaux de maintenance de la centrale à gaz de Djeno à Pointe-Noire.

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