Les deux Congo appellent au financement pour la gestion des tourbières
La 3e réunion des partenaires de l’initiative mondiale sur les tourbières a été sanctionnée, le 22 mars par une déclaration de Brazzaville dans laquelle les ministres de l’environnement des deux Congo et de l’Indonésie, ont appelé la communauté internationale à financer les projets de recherche qui permettront de mieux connaitre l’état et l’étendue des tourbières ils ont aussi pris l’engagement de préserver les droits des communautés locales à l’utilisation des ressources naturelles présente dans les zones couvertes par les tourbières.
Lue par la ministre du Tourisme et de l’environnement du Congo, Arlette Soudan Nonault, la déclaration de Brazzaville retrace les engagements pris par les ministres présents. Ainsi, les ministres de l’environnement de la RDC, de l’Indonésie et de la RDC ont pris l’engagement de maintenir dans les zones couvertes par les tourbières, les usages traditionnels et à mettre en œuvre le principe du consentement libre. Informé et préalables dans les activités avec les populations locales afin de les aider à utiliser les tourbières de manière durable et à élaborer les méthodes autres que les pratiques destructives.
Ils ont aussi réaffirmé leur volonté de continuer à faire de la lutte contre le changement climatique et de la promotion d’un développement inclusif et durable, une haute priorité pour être conforme avec la convention de RAMSAR, l’Accord de Paris, les objectifs du développement durable, l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et la Déclaration de Marrakech des chefs d’Etats et des gouvernement africains de sur la faveur d’une émergence du continent.
Ils ont aussi pris l’engagement de mettre en œuvre une coordination et une coopération entre différents secteurs gouvernementaux afin de protéger les avantages fournis par les écosystèmes des tourbières à cet effet, les pays s’engagent à mettre en place des cadres nationaux multisectoriels et multidisciplinaires pour assurer la gestion des tourbières de la Cuvette centrale du Bassin du Congo, mettre en place et finaliser les plans d’affectation des terres qui favorisent la conservation et la protection des tourbières et préviennent leur drainages et leur asséchement.
A cet effet, les deux Congo ont annoncé la mise en place d’un accord de collaboration transfrontalier afin de préserver l’avenir de ces précieuses tourbières naturelles et de leur service écosystémique avec la participation des communautés et des parties prenante locales, encourager les plans d’investissement climat du Congo et de la RDC, les projets et programme de toutes les parties prenantes pour concilier la lutte contre les changements climatiques et un développement économique inclusif et durable, agir sans délais pour développer une diplomatie ambitieuse et un marketing agressif es tourbières de la cuvette congolaise du Bassin du Congo pour faire connaitre ces zones.
Les ministres de l’environnement ont appelé la communauté internationale à financer les projets pour mieux comprendre la contribution des tourbières au flux de gaz à effet de serre, à mieux apprécier les coûts et avantage de la restauration des services écosystémiques des tourbières ainsi que les coûts d’opportunités d’une approche attentiste ou relevant du statut quo.
Ces décisions ont été prise après avoir rappelé que les tourbières sont des trésors naturels de grande importance pour la République du Congo et la République démocratique du Congo et de toute la planète par leur précieuse réserve de carbone qui est une source essentielle pour le climat, leur biodiversité unique et exceptionnelle, et par la fourniture des services Eco systémiques qui garantissent les moyens de subsistance pour les populations locale, ce qui les rend pertinent pour l’atteinte des objectifs du développement durable sur la santé, l’eau et la vie terrestre mais aussi pertinent pour l’atteinte des objectifs de ISHI sur la biodiversité.