Les enjeux du sommet sur le Fonds bleu à Brazzaville
Les chefs d’Etat qui prendront part, le 29 avril à Brazzaville, au 1er sommet sur l’opérationnalisation de la commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu vont s’approprier le bilan de ce qui a été fait depuis la création du fonds bleu en mars 2017. Ils donneront ensuite des nouvelles orientations pour le déroulement de la feuille de route 2018-2019.
Sous la présidence de Denis Sassou Nguesso, assisté du Roi du Maroc, Mohamed VI, ce sommet aura pour objectif de faire le bilan des activités de la commission climat du bassin du Congo et du fonds bleu. Cet examen permettra d’accélérer l’opérationnalisation de ces deux instruments afin de passer rapidement à l’action.
Les chefs d’Etats auront la responsabilité de susciter un ensemble d’engagements pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’unité de démarrage de la commission climat du bassin du Congo.
Au cours de ce sommet, il sera donné les informations sur la suite des études de préfiguration du fonds bleu qui est son instrument financier. Les experts affirment que sans l’étude de préfiguration, aucun partenaire financier ne peut apporter des fonds, aucun Etat ne peut apporter des contributions. « Car c’est la gouvernance financière qui met la transparence dans toutes les différentes étapes de sortie d’argent », affirment-ils.
Les chefs d’Etat adopteront une déclaration dans laquelle ils vont prendre des engagements d’œuvrer pour la transformation structurelle des économies de la zone de la commission climat du bassin du Congo pour assurer un développement inclusif et durable, de manière à éradiquer la pauvreté et améliorer le bien être des populations.
Dans cette déclaration, les chefs d’Etats devront appeler l’ensemble des bailleurs de fonds et des investisseurs privés à apporter leur soutien à la commission climat du bassin du Congo pour financer les plans d’investissement climat qui sont des initiatives nationales et sous régionales pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique, pour la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations.