L’inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, David Boké a indiqué le 11 septembre à Brazzaville que les gestionnaires du système éducatif devraient s’impliquer dans la formation de l’élite de demain capable de répondre avec efficience aux exigences des normes de l’émergence du Congo d’ici à l’an 2025. L’éducation exerce une influence sur le développement de la société.
« Il est question pendant cette messe pédagogique de porter un regard croisé sur la pratique de la classe, les méthodes et les techniques didactiques, le livre et le manuel appropriés pour une pédagogie de qualité, c’est-à-dire celle qui est d’une préparation adéquate à la vie en société et à la vie privée », a instruit l’inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation David Boké, à l’ouverture des travaux de la 21ème session du Conseil national de l’éducation préscolaire de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
Selon lui, l’enseignant devrait intéresser les élèves aux sciences en dynamisant l’apprentissage à travers des méthodes plus efficaces et rattachées aux expériences pratiques. Que de se limiter à la transmission des connaissances. « Il doit devenir un guide, un accompagnateur, dans le développement des compétences, susciter la participation active des élèves à leur propre apprentissage », a-t-il complété.
« Notre objectif ici n’est pas de sortir avec de nouveaux programmes et nouvelles méthodes mais d’engager la réflexion sur leur évaluation de façon à sortir d’ici avec des questionnements qui vont permettre à nos inspecteurs pédagogiques de travailler toute l’année et nous proposer des réponses aux diverses préoccupations », a souligné le ministre de l’enseignement primaire Anatole Collinet Makosso.
Ces assises qui ont eu pour thème Théories et pratiques pédagogiques des programmes méthodes, livres et manuels scolaires dans la quête de la qualité et de l’amélioration de notre système éducatif.