Les enseignants prestataires du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation ont révélé le 20 mars à Pointe-Noire que le payement de leurs bourses de janvier et février devraient leur permettre de se prendre en charge dans leurs lieux d’affectation. Ils exigent aussi leur mise en route comme leurs collègues de Brazzaville déjà sur le terrain.
« Nous ne sommes pas allés à Brazzaville parce qu’il nous a été dit qu’une délégation devrait venir régler la situation sur place à Pointe-Noire de la mise en route. Mais, rien ne se concrétise jusqu’aujourd’hui sans savoir pourquoi. A notre grande surprise, ces mêmes responsables nous demandent de nous rendre à Brazzaville pour percevoir les bourses. Nous sommes un peu confus », s’est indigné Singa Baleka, professeur de français.
Par notes de service signées le 14 janvier, les prestataires avaient été affectés dans les différentes localités du pays pour soulager tant soi peu le manque du personnel enseignant dans les écoles. Mais, ils attendent toujours alors que ceux de Brazzaville, ont déjà quitté la ville pour regagner leurs nouveaux lieux d’affectation.
Le paiement des mises en route qui est la conséquence de l’application du protocole d’accord signé, le 27 septembre 2018, entre la Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) et le gouvernement avait commencé le 12 janvier à Brazzaville. Ceux qui avaient perçu devaient se mette en mouvement à partir du 14 janvier.