Les épidémiologistes s’unissent pour fournir les données aux autorités

Le Président du congrès, Eric Maurice Leroy a relevé le 27 février à Brazzaville que le congrès d’épidémiologie visait à permettre aux chercheurs de présenter les résultats de leurs études et fournir aux autorités des données indispensables pour élaborer les politiques publiques.
«Ce congrès placé sur le thème « Les évidences scientifiques à une meilleure prise de décision » met en exergue un enjeu fondamental de notre époque, celui de l’intégration des connaissances dans le processus décisionnel pour renforcer l’efficacité des politiques publiques. Ce thème nous invite donc à réfléchir à la manière dont nous pouvons améliorer le transfert des résultats de la recherche vers les décideurs afin que chaque action repose sur les décisions avérées et non sur les suppositions », a indiqué le président du congrès, Éric Maurice Leroy
Suite à cela, plusieurs problèmes ont été soulevés comme l’épidémiologie des maladies transmissibles, la lutte contre des maladies infectieuses (VIH/SIDA), les maladies chroniques (Diabète, l’hypertension, les cancers) qui représente aujourd’hui un fardeau croissant pour les systèmes de santé. Il s’est en outre réjoui de la représentativité des spécialistes en épidémiologistes, les cliniciens, les sociologues et les décideurs politiques à ce rendez-vous scientifique. « C’est par la complémentarité de nos idées que nous réussirons à améliorer notre système de santé », a-t- il poursuivi.
Pour sa part, le premier ministre, Anatole Collinet Makosso a encouragé les participants à des échanges fructueux pour que ce congrès soit une rencontre d’anticipation de certains défis sanitaires.
« Notre époque est marquée par les défis sanitaires sans précédent, la pandémie de COVID 19 nous a rappelé combien les questions de santé publique transcendent les frontières et exigent une réponse collective. Au moment où les épidémies terribles affectent l’ensemble du continent, la remise en marche du système de santé publique revêt une importance nouvelle. Ce congrès devrait donc permettre aux spécialistes de santé de chercher des approches pour prévenir les épidémies en Afrique, d’innover et d’anticiper certains problèmes de santé», a souligné Makosso.
Ces assises scientifiques auxquelles 15 pays d’Afrique ont répandu à l’invitation, et environ 400 participants, vont s’achever le 1er mars.