Les experts de la CEEAC vont plancher sur la promotion des énergies renouvelables
Les experts de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC) vont plancher du 1er au 2 juin à Brazzaville, sur la feuille de route de promotion des énergies renouvelables dans la sous-région. Ce document va être soumis à l’examen des ministres de la CEEAC, avant la validation par les chefs d’Etat.
La rencontre des experts des pays membres de la Communauté des États de l’Afrique centrale qui s’ouvre le mardi 1er juin au centre international de conférence de Kintélé, va permettre à ces émérites, de réfléchir sur la contribution des énergies renouvelables non hydraulique, telles que l’énergie solaire photovoltaïque, l’énergie éolienne et la bioénergie, qui offrent un potentiel important d’augmentation de la puissance installée. Elles représentent néanmoins une part d’installation relativement faible par rapport à l’hydroélectricité.
Au regard du faible niveau actuel de la puissance installée des énergies renouvelables, il revient aux experts de suggérer des pistes de solutions permettant d’augmenter le potentiel technique cumulé de la région pour le solaire, l’éolienne et la biomasse qui s’élève selon les analyses effectuées par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables de l’ordre de 3868 térawattheures, qui va surpasser substantiellement la projection de consommation électrique de la région d’ici à 2030 de l’ordre de 85 Twh.
Plusieurs facteurs incitent les acteurs à soutenir le déploiement des technologies des énergies renouvelables. Des aspects tels que l’atténuation des changements climatiques, la réduction de la pollution atmosphérique locale et ses avantages sous- jacents pour la santé publique, la sécurité énergétique, l’accès aux sources d’énergie modernes pour l’électricité, les sous-secteurs de la cuisson et du chauffage propres, les avantages financiers et la création de valeur économique et d’emplois locaux en sont quelques exemples.
Dans le cas de l’Afrique centrale, les moteurs suivants ont été identifiés comme les plus pertinents, l’amélioration du taux d’accès à l’électricité ; la diversification de l’approvisionnement en énergie ; les voies de développement sobre en carbone ; la fiabilité économique et la création de valeur socio-économique
Les objectifs de la feuille de route qui sera adoptée par les Chefs d’Etat de la CEEAC s’inscrivent dans une démarche consistant à favoriser l’accès à quelques 100 millions d’habitants de la sous-région à l’énergie propre, en vue d’améliorer l’agriculture, l’industrie et le développement minier, mais aussi de promouvoir l’inclusion et la résilience. L’accès à l’énergie propre renforcera l’égalité des genres, réduira les inégalités de richesse et améliorera la sécurité.