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Les experts du Congo et du Gabon élaborent la feuille de route pour la gestion des aires protégées

Les experts du Congo et du Gabon élaborent la feuille de route pour la gestion des aires protégées

Le représentant du bureau interafricain des ressources animales de l’union Africaine (L’UA-BIRA), Philippe Ouedraogo, a indiqué le 23 juillet à Brazzaville que la réunion consultative régionale des experts, visait à élaborer une vision et une feuille route en vue de l’établissement de la mise en œuvre  de la gestion d’une aire protégée transfrontalière entre le Congo et le Gabon.

« L’atelier d’aujourd’hui  est important dans la mesure où elle vise à rendre opérationnelle la stratégie africaine de l’économie bleue. L’UA-BIRA aide les Etats membres de l’Union africaine à faire progresser la coopération régionale dans la gestion des ressources aquatiques transfrontalières partagées. En tant qu’expert, nous sommes tous conscients des ressources transfrontalières, d’où la nécessité de conjuguer des efforts concertés par les parties prenantes pour s’acquitter du mandat de gestion », a fait savoir le représentant du bureau interafricain des ressources animales  de l’union Africaine (L’UA-BIRA) Philippe Ouedraogo, lors de la réunion consultative régionale des experts .

Pour le secrétaire exécutif de la commission des pêches du Golfe de Guinée, Emmanuel Kasereka cette réunion devrait permettre de réfléchir sur la gestion des solutions durables pour protéger les aires protégées et les écosystèmes marins. « Vous devez jouer correctement votre rôle qui est celui d’éclairer les décideurs sur les mesures de protection appropriées, tant pour les ressources et l’environnement que pour les populations autochtones », a-t-il ajouté.

Le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage, Pascal Robin Ongoka a estimé que cette stratégie est bénéfique pour le pays. « La tenue de cette activité est d’un intérêt particulier, car les aires protégées sont des outils efficaces pour la conservation et la protection des ressources vivantes vulnérables dans les écosystèmes naturels, traduit la volonté du président de la République du Congo ».

Cet atelier, qui prendra fin le 24 juillet, a été financé par l’agence  suédoise de coopération internationale de développement.