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Les femmes artistes célèbrent le mois de mars

La directrice générale des Arts et des lettres, Emma Mireille Opa-Elion, a affirmé le 22 mars à Brazzaville, que pour ce mois de la femme le ministère de la Culture et des arts a choisi de mettre en relief l’intégration de la femme au développement et la maladie du cancer. Vaquer à ses occupations recommande avant tout une santé de fer, a-t-elle dit.

Emma Mireille Opa-Elion a signifié que le premier thème de cette conférence-débat est une reformulation nationale du thème principal consacré par l’ONU en cette année qui s’intitule « L’heure est venue : les activités rurales et urbaines transforment la vie des femmes ».

Le directeur administratif et financier à la direction générale de l’intégration de la femme au développement, Gilles Renaud Zouzi, a martelé, dans sa communication, sur l’importance des agriculteurs de se regrouper en coopératives. Cette procédure, a-t-il dit, est le moyen le plus certain pour les femmes qui se livrent aux travaux champêtres d’avoir accès aux crédits offert par les établissements des micro-finances. Gilles Renaud Zouzi a souligné que le ministère de l’intégration de la femme au développement ensemble avec le ministère des Finances et de l’économie vont œuvrer pour venir en aide aux maraîchers.

« L’accès à la terre est une contrainte agricole », a fait savoir Gilles Renaud Zouzi. Selon lui, le gouvernement congolais devrait disposer des terres à repartir aux coopératives recensées. Des espaces à grandes superficies pour remplacer les lopins de terres qui ne répondent pas à la demande des populations pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il faut des projets à grande échelle pour obtenir de grandes productions, a-t-il insisté. Le foisonnement des produits va de ce fait influencer les prix des denrées alimentaires sur le marché pour en arriver à une mercuriale. Ce système de coopératives vise à conduire à l’exportation des produits de base pour un développement économique de haute portée.

Gilles Renaud Zouzi a épinglé le manque d’information sur l’existence des marchés financiers, la mauvaise communication sur le fonctionnement de ces marchés et l’analphabétisation comme un véritable frein au développement agricole au Congo.

Le médecin du Centre Hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), le professeur Nsondé Malanda qui a animé le volet sanitaire a édifié sur les cancers de sein et du col de l’utérus qui représentent les cas les plus répandus au Congo. En 2013, 31, 5 femmes ont présenté le cancer de sein et 25,4 le cancer du col de l’utérus. Il a ajouté que 326 autres nouveaux cas de cancer ont été enregistrés dans le service de cancérologie. Elle a évoqué en passant le cancer chez les enfants et chez les hommes.

Dans la prévention Nsondé Malanda a mis un accent sur plusieurs aspects tel que l’alimentation qui se veut bio, riche en fibre végétales, et pauvre en graisses animales. Elle a évoqué l’observation d’une bonne hygiène ainsi que la pratique d’une activité physique sportive.

Cette conférence a regroupé les femmes du ministère de la Culture et des arts, les femmes écrivaines, les femmes peintres, les femmes céramistes, les femmes cinéastes, les femmes sculpteur, les femmes musiciennes et chanteuses autour de deux thèmes consécutifs : « Femme congolaise et accès au crédit, la terre et aux aliments de base » et puis l’ «Edification sur les cancers du sein, du col de l’utérus, de gorge, de la prostate et des testicules ».