Les femmes de science encouragées à postuler aux bourses de l’Oréal
Professeur Francine Ntoumi, représentante de la Fondation l’Oréal au Congo a indiqué le 7 février à Brazzaville que le Congo avait un pourcentage de moins de 10 % des femmes dans les sciences, notamment dans la recherche.
Pour Francine Ntoumi, cette occasion permettra aux femmes scientifiques des deux Congo de se mettre en réseaux pour faire bouger les choses en Afrique sub saharienne.
La directrice de la Fondation L’oréal, Alexandra Palt a expliqué qu’en 2019, il y a eu des aménagements sur le programme des bourses. Avant, le programme n’était pas visible en Afrique sub-saharienne, il se contentait plus de l’Afrique du Sud. « Le nombre des boursières, cette année est passé de 14 à 20 places et le montant de la bourse a été augmenté, passant de 5000 à 10.000 euro (soit 3.250.000 à 6500.000 francs CFA) pour le niveau doctorat et de 10.000 à 15.000 euro (soit 6.500.000 à 9.750.000 francs CFA) pour le niveau post-doctorat », a-t-elle informée.
Docteur Maryse Nkoua, enseignante à la Faculté des sciences dans le département de Physique de l’université Marien Ngouabi s’est dit intéressée, a a promis constitué son dossiers et espérer obtenir cette bourse.
La Fondation l’Oréal milite pour changer les statistiques qui indique que 28 % des chercheurs étaient des femmes, 3 % des prix Nobel scientifiques sont attribués aux femmes depuis la création de ce prix et seuls 11 % des postes de responsabilités sont occupés par des femmes. La Fondation l’Oréal mène donc un combat pour rehausser la participation des femmes dans la recherche.